L’Office national de la sécurité routière (ONASER) a mené une enquête nationale sur le port du casque de protection en circulation routière. Ce 08 novembre 2024 à Ouagadougou, le Conseil national de la sécurité routière (CNSR) a organisé un atelier d’examen et de validation du rapport de ladite enquête.
Cette enquête a concerné 2 621 utilisateurs d’engin dans 1 844 ménages et 3 323 élèves et étudiants dans les établissements secondaires, universitaires et des écoles de formations professionnelles. Tous les interviewés sont des utilisateurs d’engin à deux roues motorisés ou tricycle à moteur âgés de 14 ans et plus.
Les résultats provisoires montrent qu’il y a une faible proportion de la population qui porte le casque, selon le Directeur général de l’ONASER, Règma Zongo. En effet, il ressort de cette étude que 33% des utilisateurs d’engins possèdent un casque de protection mais seulement 8,7% l’utilisent en circulation routière.
Il est également constaté que parmis ceux qui ne portent pas le casque, il y a une grande proportion de ceux qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école. Pour M. Zongo, ces résultats dépeignent la réalité sur le terrain. « Ça va nous permettre de trouver les solutions qu’il faut pour renverser la tendance », a-t-il ajouté.
Cette rencontre a réuni l’ensemble des acteurs intervenant dans la promotion de la sécurité routière au Burkina. Les travaux ont consisté à examiner et adopter les résultats de l’enquête. Aussi ont-ils formulé des recommandations afin que le port du casque soit une effectivité au Burkina Faso.
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Au titre des recommandations, il s’agit, entre autres, de rendre le port du casque obligatoire dans les établissements scolaires et universitaires, les casernes, les commissariats et brigade de gendarmerie, les écoles de formation professionnelle et d’effectuer le contrôle du port du casque au niveau des postes de péage. A cela s’ajoute la relecture et l’harmonisation des textes sur le port du casque. L’objectif est d’actualiser les textes afin de mener des actions permettant d’atteindre les objectifs.
En rappel, cette enquête a été réalisée afin de mieux comprendre le phénomène du non port du casque de protection par les utilisateurs d’engins à deux et trois roues motorisés. Le CNSR est un cadre qui a été créé pour permettre aux acteurs de la sécurité routière de discuter sur des questions importantes en la matière. Cette année, les instances seront consacrées à l’examen et à la validation dudit rapport d’enquête.
Issouf TAPSOBA
Latribunedufaso.net