Du 29 au 30 octobre 2024 à Ouagadougou, l’Unité de coordination du projet Fonds Enfants et Jeunes/Protection des Enfants et Formation des Jeunes (FEJ-PEFJ) tient un atelier de planification opérationnelle de ses activités. Le top départ des travaux est donné, ce 29 octobre, par le Directeur du cabinet (DIRCAB) du ministre en charge de l’Action humanitaire, Soumèla Sako.
Ce projet est le fruit de la coopération bilatérale Germano-Burkinabè. Il intervient dans le financement de projets structurants entrant dans le cadre de la protection des enfants et des jeunes socialement défavorisés et vulnérables. A cela s’ajoutent la protection des femmes contre les violences basées sur le genres ainsi que la formation et l’autonomisation des jeunes.
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Le projet interviendra dans 4 région. Il s’agit des régions du Plateau-Central, du Sud-Ouest, les provinces du Boulgou et du Kouritenga dans la région du Centre-Est et la province du Gourma dans la région de l’Est.
Le présent atelier est placée sous la présidence de la ministre en charge de l’Action humanitaire, représentée par son DIRCAB, Soumèla Sako. Il a relevé l’importance de la rencontre qui doit permettre à toutes les parties prenantes d’échanger et de dégager une orientation stratégique des activités du projet.
La durée d’execution du projet est de 48 mois (1er juin 2024 au 31 mai 2028). Son coût global de réalisation est estimé à 6 231 591 172 FCFA. La contribution allemande s’élève à 5 903 612 672 FCFA. La contrepartie de l’Etat burkinabè est de 262 382 800 FCFA. Les collectivités bénéficiaires devront contribuer a hauteur de 65 595 700 FCFA.
Le projet FEJ-PEFJ devra permettre de réaliser plusieurs actions au profit des groupes cibles que sont les enfants et jeunes vulnérables dans les zones d’intervention, selon son coordinateur Hamidou Seone. Il s’agit, entre autres, de la construction et l’équipement d’infrastructures sociales, des centres de formation professionnelle et l’octroi de bourses scolaires et de formation professionnelle aux orphelins et autres enfants vulnérables. A cela s’ajoute l’octroi de subvention aux femmes, y compris celles déplacées internes pour les Activités génératrices de revenus (AGR).
Les valeurs de ce projet sont partagées par le peuple allemand, selon le Chef de la Coopération de l’ambassade de la République Fédérale d’Allemagne au Burkina, Jan Meise, représentant l’ambassadeur à la cérémonie. « Ce projet est le reflet des valeurs de solidarité, de respect des droits humains et d’engagement que partagent l’Allemagne et le Burkina Faso, surtout en ces temps difficiles », a-t-il indiqué.
Issouf TAPSOBA
Latribunedufaso.net