Le Burkina célèbre en différé ce 24 octobre 2024, la 44e édition de la Journée mondiale de l’alimentation (JMA). Elle se tient sous le thème : « Le droit aux aliments au service d’une vie et d’un avenir meilleurs ». A cette occasion, le ministère en charge de l’Agriculture organise, ce jour à Ouagadougou, un cadre de réflexion et de partage d’expériences sur les problèmes liés à la sécurité alimentaire au Burkina.
La Journée mondiale de l’alimentation (JMA) est célébrée le 16 octobre de chaque année. A l’occasion de la commémoration de la 44e édition en différé au Burkina Faso, le ministère en charge de l’Agriculture organise une rencontre entre les acteurs ce 24 octobre 2024 à Ouagadougou.
La cérémonie d’ouverture des travaux est placée sous la présidence du ministre en charge de l’Agriculture, représenté par son Directeur de cabinet (DIRCAB), Alassane Guiré. Prononçant le discours du ministre, il a indiqué que cette initiative vise à renforcer la sensibilisation des actions en faveur des personnes victimes de la faim dans le monde et à garantir la sécurité alimentaire pour tous.
Cette rencontre vise également à améliorer la compréhension des problèmes relatifs à la sécurité alimentaire. A cela s’ajoute l’accroissement de la sensibilisation des décideurs politiques, des acteurs du secteur privé et des producteurs au renforcement et à la mise en œuvre des actions permettant d’atteindre la faim zero d’ici l’horizon 2030.
Notons que la commémoration de la JMA marque en même temps l’anniversaire de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Selon son chargé à l’exécution des affaires courantes au Burkina, Pidémnémé Pato, près de 733 millions de personnes continuent de souffrir de la faim dans le monde, en raison de conflits, de chocs climatiques et de ralentissement économique. Au Burkina Faso, c’est environ 2 734 000 personnes qui seraient en insécurité alimentaire en fin août 2024 (Cadre harmonisé mars 2024).
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A l’écouter, ces indicateurs sont le guide de la FAO dans la mise en œuvre de ses actions au Burkina Faso. En tant que partenaire, « nous allons apporter notre accompagnement afin que tous les difficultés qui seront identifiées au cours de ces travaux puissent être prises en compte dans nos actions ».
Face à l’insécurité alimentaire, le Burkina Faso a entrepris des actions. Il s’agit notamment de l’Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 et de l’initiative présidentielle pour les enfants en âge de scolarité, selon le Secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire (CNSA), Diakalia Son.
En plus de cela, a-t-il ajouté, il y a l’initiative « panier de résilience ». Il s’agit d’accompagner les producteurs vulnérables avec les intrants (semences, engrais, labour gratuit) pour qu’ils puissent produire eux-mêmes, a-t-il expliqué.
Issouf TAPSOBA
Latribunedufaso.net