Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger Baro, a procédé à l’ouverture de la 3ème édition d’Africa Food Packaging (AFoodPack), ce vendredi 18 octobre 2024 à Ouagadougou. C’était en présence des autorités administratives de la ville de Ouagadougou.
Cette édition est placée sous le thème : « Opportunités de formation professionnelle dans l’industrie de l’emballage agroalimentaire au Burkina Faso ». Elle est organisée par ICE-T Investment et parrainée par le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement.
A écouter le ministre Baro, ce salon revêt une importance capitale pour son département au regard de l’actualité sur la question du plastique. « En matière de préservation de l’écosystème, nos attentes sont nombreuses pour ce salon. Vous savez que le gouvernement a donné le ton en adoptant l’avant-projet de loi, portant interdiction des emballages plastiques au Burkina Faso. Donc l’alternative, c’est des emballages durables, c’est des emballages pour truquer le plastique, et ce forum est le bienvenu. Ce forum est un terrain d’expression pour le changement de comportement de tous les Burkinabè pour que nous puissions avoir des emballages à hauteur du Burkina Faso. Ce forum nous donne également l’opportunité d’imaginer le type d’emballage que nous voulons pour nos produits », a-t-il indiqué.
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Le Salon de l’Emballage Agroalimentaire en Afrique est un événement qui rassemble des acteurs locaux et internationaux autour de l’emballage agroalimentaire. L’événement vise à bâtir un avenir durable et innovant pour l’industrie de l’emballage en Afrique à travers quatres priorités.
Il s’agit notamment du renforcement des capacités locales qui consiste à collaborer avec les universités, écoles techniques et centres de formation professionnelle pour développer des programmes académiques spécifiques à l’emballage agroalimentaire. Aussi, ce forum vise également à développer l’innovation et la technologie consacrées à l’investissement dans la recherche et développement pour promouvoir des matériaux d’emballage plus écologiques, efficaces et adaptés aux marchés locaux.
A cela s’ajoute le développement durable. En effet, selon les organisateurs, l’emballage doit être vu comme une solution, mais pas comme un problème. Nous devons adopter des pratiques d’économie circulaire et réduire les plastiques à usage unique en augmentant la recyclabilité des matériaux.
La quatrième priorité de AFoodPack porte sur le développement des partenariats stratégiques. il s’agira de travailler avec les gouvernants, le secteur privé, les institutions académiques et les ONG pour créer un écosystème favorable à l’innovation et à l’entrepreneuriat dans l’emballage.
Durant deux jours, environ 600 participants à ce salon, échangeront autour d’une thématique cruciale « l’emballage agroalimentaire » pour l’avenir du continent africain.
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Source :DCRP/MEEA