Le ministère en charge de la Justice et des Droits Humains a organisé ce 10 octobre 2024, une conférence sur le civisme économique et fiscal au profit des commerçants des marchés et yaars de la ville de Ouagadougou.
Dans le cadre de la 2e phase des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC), le ministère de la Justice et des Droits Humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux (MJDHRI) a organisé ce 10 octobre 2024, une conférence sur le civisme économique et fiscal au profit des commerçants des marchés et yaars de la ville de Ouagadougou.
L’ouverture des travaux a été présidée par la chargée de mission au MJDHRI, Valérie Bonkoungou/Saouadogo, représentant le ministre Rodrigues Bayala. Cette conférence, selon elle, vise à renforcer les connaissances des commerçants de la région du Centre sur les notions du civisme économique et fiscal et à les inciter au respect des règles régissant les activités économiques. La conférence vise aussi à les encourager à une participation citoyenne et patriotique à l’essor de l’économie nationale, à travers le paiement systématique de leurs impôts et taxes.
« L’intérêt de cette activité réside dans le fait que des acteurs économiques bien outillés et un secteur privé dynamique, compétitif et créateur d’emplois et de richesses favorise, à n’en point douter, la croissance et l’émergence économique du pays. Cela permet, par voie de conséquence, d’asseoir les bases d’une nation forte et souveraine », a-t-elle insisté. L’idéal aurait voulu, poursuit-elle, qu’on puisse réunir tous les acteurs de l’économie, mais « on va aller étape par étape ».
Les commerçants ont manifesté leur satisfaction quant à l’organisation de la conférence. « Cette conférence est très importante pour nous, dans la mesure où cela entre dans le cadre de la sensibilisation », a signifié le président des commerçants de Rood-Woko, El Adj Inoussa Kaboré.
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Pour lui, ces types de rencontres emmènent chacun à comprendre qu’il doit mettre sa main dans la pâte pour que le Burkina soit véritablement un Burkina, un Burkina de développement. « C’est la raison pour laquelle nous avons mobilisé massivement », a-t-il souligné.
« Nous sommes conscients que c’est grâce aux taxes que les hôpitaux publics et fonctionnaires sont financés. L’État finance la construction des écoles et gère les charges du pays grâce aux impôts. Tout cela en faveur de notre bien-être », a soutenu le président de l’Union nationale des associations des commerçants des marchés et yaars du Burkina, El Adj Malgré Naaba Ilboudo. Ainsi, conclu t-il, nous sommes contents de participer à cette conférence qui porte sur le civisme fiscal.
Rosana Astride KIENDREBEOGO
Latribunedufaso.net