Le Fond d’appui à la presse privée (FAPP) a procédé, ce 27 septembre 2024 à Ouagadougou, à la remise des chèques de la subvention de l’Etat à la presse privée pour l’année 2024. La cérémonie était placée sous la présidence du Secrétaire général du ministère en charge de la Communication, Fidèle Aymar Tamini.
Sur 100 candidatures d’entreprises de presse privées enregistrée, c’est 85 qui ont été retenues. A ces bénéficiaires, s’ajoutent l’Observatoire Burkinabè des médias (OBM) et l’Association des éditeurs et publicateurs de journaux en langues nationale (AEPJLN) pour lesquelles des prélèvements obligatoires ont été autorisées.
Pour cette année, les entreprises de presse privée se partageront la somme de la somme de 200.000.000 FCFA. Selon le Directeur général du FAPP, Daniel Bonzi, les parts allouées vont de 1 117 647 FCFA à 4 254 947 FCFA.
La répartition des fonds se fait en fonction de la typologie et de la grille de répartition. Le montant total alloué aux entreprises de presse privées audiovisuelles s’élève à 135 070 941 FCFA, soit 71,09% du montant total alloué. En effet, la télévision obtient la somme de 17 949 493 FCFA. Elle est repartie comme suit : télévisions commerciales,11 927 538 FCFA ; télévisions confessionnelles, 4 578 859 FCFA et la télévision associative, 1 443 096 FCFA.
En ce qui concerne la radio, il s’agit de 117 121 449 FCFA. Selon la répartition, les radios commerciales auront 27 790 422 FCFA; 39 180 636 FCFA pour les radios confessionnelles et 50 150 391 FCFA pour les radios associatives.
Les entreprises de presse en ligne, quant à elles, bénéficient de 54 929 059 FCFA soit 28,91% du montant total. La Commission, à travers le Directeur général du FAPP, a formulé des recommandations aux bénéficiaires pour une bonne administration de la subvention 2025.
Pour le président de la cérémonie, en accompagnant les médias privés, il s’agit pour le gouvernement de garantir le droit à l’information aux populations des villes et des campagnes du Burkina Faso.
Selon lui, le retard constaté chaque année dans le déblocage de la subvention s’explique par le fait que les pièces justificatives de certains médias ne sont pas conformes à la règlementation. « Depuis 2021, il a été constaté que les pièces justificatives déposées au FAPP par les entreprises de presse privées bénéficiaires de la subvention ne sont pas toutes conformes à la réglementation. Ce qui explique le retard constaté chaque année dans le déblocage de la subvention », a-t-il ajouté pour expliqué.
Ines TOUGMA
Latribunedufaso.net