Le 24 septembre 2024, Ouagadougou a accueilli un atelier régional sur les matériaux bas-carbone et valeur ajoutée aux minéraux du développement. Présidé par le Secrétaire général du ministère de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Doulaye Sanou, ce forum vise à faciliter l’accès a un logement et à la création d’emplois décents pratiques artisanales et à offrir un soutien technique et financier aux jeunes et femmes du secteur.
Par ailleurs, cette rencontre représente une opportunité pour répondre aux besoins croissants en matière d’encadrement et d’appui technique et financier pour les jeunes et les femmes impliqués dans l’exploitation artisanale des minéraux.
Selon Doulaye Sanou, la résolution de ces besoins permettra aux artisans carriers et aux promoteurs d’accéder à de meilleures pratiques, à des équipements modernes et à des matières premières de qualité pour le développement de leur activité. Toute chose qui permettra d’améliorer leur conditions de vie .
En outre, le Secrétaire général a souligné que l’une des priorités de son ministère est de booster le secteur des carrières en diversifiant les productions en vue d’une meilleure rentabilité. Les minéraux du développement sont des matériaux extraits, traités, transformés et utilisés sur le marché national dans les secteurs tels que la construction, l’artisanat, les infrastructures et l’agriculture.
Cette initiative, deuxième du genre, s’inscrit dans le cadre du Programme ACP-UE, financé par l’Union Européenne et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Le représentant résident adjoint du PNUD au Burkina Faso, Éloi Kouadio IV, a salué la tenue de cet atelier en amont de la 6e édition de la Semaine des_Activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO), prévue du 26 au 28 septembre 2024. Selon lui, cette initiative reflète l’engagement fort du gouvernement burkinabè en faveur de la valorisation des minéraux de développement.
De plus, le thème choisi pour cette édition, « Matériaux bas-carbone et valeur ajoutée aux minéraux de développement », arrive à point nommé, en offrant une alternative à la valorisation de ce potentiel et en contribuant à l’adaptation des populations aux effets du changement climatique.
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Source : Direction de la Communication et des Relations Presse