A comme accord. L’accord de cession prévoit que Lilium transfère la propriété des deux mines à l’Etat burkinabè. L’Etat burkinabè devient ainsi propriétaire des mines de Boungou et de Waghnion.
B comme barre. Boungou et Wahgnion sont deux mines qui ne font plus parties des actifs d’Endeavour Mining depuis juin 2023, date à laquelle elles avaient été vendues à Lilium, qui a placé la barre haut en devenant l’unique opérateur des deux mines jusqu’à l’accord signé le 26 août 2024.
C comme crédit. Endeavour accusait Lilium de ne pas respecter ses échéances de paiement de crédit et avait saisi la justice.
D comme demande. Devant les juridictions, Liluim à son tour à présenter des demandes reconventionnelles.
E comme entente. L’Etat burkinabè a permis de trouver une entente dans le conflit juridique entre les sociétés minières Endeavour Mining et Lilium Mining. Aucun conflit n’oppose les sociétés minières Lilium et Endeavour à l’Etat burkinabè.
F comme fin. Cette transaction permet de mettre fin au différend qui opposait les deux sociétés minières, et à l’Etat burkinabè, et d’acquérir les mines Boungou et de Wahgnion. L’État burkinabè ne devient pas propriétaire de Lilium Mining et Endeavour Mining.
G comme gain. La compensation financière de 60 millions de dollars ainsi qu’une redevance de 3% jusqu’à 400 000 onces d’or vendues par la mine de Waghnion sera versé à titre de gain à Endeavour.
H comme Hourra ! Cette convention de cession d’actions et de parts se termine par un hourra en l’honneur de l’Etat Burkinabè qui acquiert les deux mines de Lilium qui en était le principal détenteur.
I comme impliquer. L’Etat burkinabè a décidé de s’impliquer dans la gestion de ses ressources naturelles. L’Etat prendra toutes les dispositions pour continuer l’exploitation et préserver les emplois. Le ministre en charge des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo, l’a souligné, lors de la signature de conventions le 26 aout dernier.
Correspondance particulière
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