24 heures après l’inondation de la Route Nationale N°1 au niveau du pont de Heredougou, une équipe de la Direction Générale des Ressources en Eau, dirigée par le Directeur Général Wendemi Cyprien TIZAMBO, a inspecté les lieux.
Depuis la matinée du mardi 21 août 2024, les usagers, notamment les poids lourds, sont bloqués sur cette section. La route entre Boromo et Pa est obstruée, provoquant une longue file d’attente.
Ce Jeudi 22 août 2024, les techniciens se sont rendus sur le site pour évaluer les dégâts. Vincent OUEDRAOGO, chef de service hydrologique, a rapporté que la hauteur de l’eau sur la chaussée est de 1,4 mètre en rive gauche (coté Heredougou) et de 1,6 mètre en rive droite (coté Pa). Le pont de Heredougou est submergé avec 0,8 mètre d’eau. La zone inondée s’étend sur environ 1 km de part et d’autre du pont. Bien que le niveau de l’eau commence à baisser, il faudra environ une semaine pour libérer complètement la route, à condition qu’aucune nouvelle forte pluie ne survienne dans le bassin versant.
La hauteur d’eau sur la chaussée est alarmante
Le constat du technicien est donc clair. Il est nécessaire de patienter avant de pouvoir circuler sur cette partie de la RN1. L’inondation a affecté tout le village de Heredougou, avec plus de 400 sinistrés et plusieurs maisons écroulées. Les équipes de secours sont mobilisées pour venir en aide aux victimes. Thomas HIEN appelle les usagers à respecter les consignes des autorités locales, soulignant que traverser la zone reste très risqué.
L’ inondation de la RN1 est causée par un excès d’eau et l’ensablement du cours d’eau dû à l’occupation des terres. Wendemi Cyprien TIZAMBO suggère que la construction d’infrastructures hydrauliques pourrait être une solution à long terme. « Les études sont en cours, mais il est crucial d’évacuer les bandes de servitude et de prévoir des aménagements pour la gestion des eaux de surface », a-t-il expliqué.
Le Directeur Général, au nom du ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, invite les usagers de la RN1 et les populations locales à rester informés sur l’évolution de la situation et à suivre les consignes des autorités locales. En attendant, la RN1 reste fermée, surveillée par les forces de défense et de sécurité.
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Source : MEEA