Sous la présidence du Secrétaire général du ministère des Infrastructures, Ismaël Zébré, le Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) a organisé, le 21 août 2024 à Ouagadougou, un atelier national visant à valider le rapport sur la réforme de la structure.
Le LNBTP a été créé en 1968. Depuis sa création, il joue un rôle essentiel dans les études géotechniques, le contrôle géotechnique et le contrôle technique en vue de la garantie décennale des ouvrages. Toutefois, malgré les réformes entreprises depuis les années 1990 pour renforcer son efficacité, le laboratoire a fait face à des défis majeurs. Il s’agit notamment du non-respect des délais contractuels, la remise en cause de la qualité de ses prestations et une couverture géographique limitée.
Ces difficultés, combinées au boom du secteur du BTP, ont mis en évidence les limites actuelles du LNBTP. Afin de relever ces défis, un comité a été mis en place pour réfléchir à une réforme en profondeur de l’institution. L’atelier de validation, en cours, se concentre sur l’examen approfondi du rapport de réforme. Les participants ont pour mission de s’assurer que les propositions du comité sont conformes aux aspirations des autorités, soucieuses de voir émerger un secteur du BTP structuré, sécurisé, et dynamique.
« Les réformes envisagées devraient permettre au LNBTP, de devenir un laboratoire de référence sur le plan national voire sous régional », selon secrétaire général du ministère des Infrastructures, Ismaël Zébré. Pour ce faire, le président du comité chargé de la réforme du LNBTP, Adama Ouédraogo a expliqué qu’un renforcement du leadership et du cadre juridique du LNBTP est nécessaire.
Il faudrait également que lesdites réformes puissent améliorer les capacités opérationnelles du LNBTP. Il y a aussi le renforcement du partenariat et la mobilisation des ressources, toujours selon le président du comité de la reforme.
Nabintou OUATTARA
Latribunedufaso.net