Le ministère des infrastructures et du désenclavement (MID), à travers le secrétariat permanent des travaux à haute intensité de main d’œuvre a organisé le 30 juillet 2024 à Ouagadougou, un atelier de partage de la stratégie nationale des travaux à haute intensité de main-d’œuvre.
Dans le cadre de l’amélioration de l’accès des populations aux infrastructures socioéconomiques de base et de création d’emplois « décents » pour lutter contre le chômage et le sous-emploi des jeunes et des femmes, le Gouvernement burkinabè a, depuis les années 1980, opté pour l’utilisation de l’approche : « Haute Intensité de Main d’Œuvre (HIMO) ».
Par ailleurs, de l’analyse des projets réalisés pour cette approche, il est ressorti des insuffisances telles que, l’absence de visibilité concernant le concept de son utilisation, le manque de suivi et d’évaluation ex post, de renforcement des capacités des acteurs, de coordination globale des interventions et d’entretien des infrastructures construites.
A écouter le Gouverneur du Plateau Central, Barry Sy Assetou Traoré, représentant le ministre en charge des Infrastructures, Adama Luc Sorgho, une Stratégie Nationale des Travaux à Haute Intensité de Main d’Œuvre (SN-THIMO) au Burkina Faso a été élaborée par le gouvernement pour palier ces insuffisances.
L’objectif du présent atelier vise donc, à doter le secteur d’un référentiel unique qui encadre les acteurs et les différentes interventions. Le but poursuivi est de définir un outil de développement communautaire et d’approche participative, dans la réalisation des infrastructures économiques aussi bien au niveau urbain que rural.
Aussi, la valorisation de l’approche HIMO vise à favoriser un accès des populations à des infrastructures de qualité durable en garantissant plus d’emplois et de revenus notamment aux jeunes et aux femmes, y compris les couches vulnérables.
Notons que, la SN-THIMO est le fruit de la contribution, de nombreux acteurs des institutions publiques et privées notamment les autorités et des cadres du MID, des organisations de la société civile (OSC) et des institutions partenaires de l’initiative, en l’occurrence la Banque Mondiale et la Coopération Suisse au développement (DDC) pour l’encadrement et les conseils des experts.
La Gouverneur du Plateau Central à invité tous les acteurs à s’engager et à contribuer à la mise en œuvre de cette stratégie qui apportera une contribution à l’atteinte des résultats attendus en termes de développement du Burkina Faso.
Ines Tougma
Latribunedufaso.net