Apiculture : La phase 2 du projet d’Appui au développement durable de l’apiculture au Burkina Faso (PADDA/BF) lancé

Le lundi 22 juillet 2024 à Manga, le ministre délégué chargé des Ressources animales, Dr Amadou DICKO, a présidé la cérémonie de lancement du Projet d’Appui au développement durable de l’apiculture au Burkina Faso (PADDA/BF) phase 2. C’était en présence de madame Yvette NACOULMA, Gouverneure de la région du Centre-Sud.

Le projet PADDA/BF phase 2 vise à combler les lacunes en renforçant les capacités techniques et matérielles des apiculteurs, des transformateurs de miel, et des agents du ministère. En effet, le projet soutiendra la construction d’infrastructures modernes, la mise en œuvre de plans de surveillance, et le développement des compétences nécessaires pour répondre aux normes de qualité.

A écouter le ministre Amadou DICKO, l’apiculture est un pilier clé de « l’offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 » grâce à la relation symbiotique entre les abeilles et les plantes à fleurs. Il a déploré l’insuffisance de formation des acteurs et le fait que la majorité d’entre eux utilise encore des méthodes traditionnelles. 

Le ministre Amadou DICKO a invité les acteurs de mise en œuvre du PADDA/BF phase 2 à adopter des stratégies innovantes pour assurer la mise en œuvre efficace du projet. « Aux apiculteurs et à leurs organisations, je vous exhorte à collaborer étroitement avec toutes les parties prenantes afin de réaliser nos objectifs communs en matière de production et de qualité », a-t-il exprimé.

Le Directeur général des productions animales, monsieur Marcel DA, par ailleurs coordonnateur du PADDA/BF, a rassuré que des actions innovantes seront entreprises, en fonction du contexte national. Le projet va entre autres renforcer les capacités d’au moins 1000 acteurs de la filière apicole et va accompagner la construction et la réhabilitation de mielleries.

Pour Monsieur Désiré Marie YAMEOGO, président de l’Interprofession miel, le PADDA/BF répond aux préoccupations des acteurs. « Sa mise en œuvre va permettre d’accroître la production en ruches modernes. En outre, la construction des mielleries va augmenter nos capacités de transformation et apportera une avancée conséquente à l’apiculture au Burkina Faso », a-t-il signifié.

Le PADDA/BF couvre 12 provinces dans 07 régions du Burkina Faso pour une période de deux ans. Il est cofinancé par la coopération italienne et l’État Burkinabè à hauteur d’un peu plus d’un milliard de FCFA.

Latribunedufaso.net 

Source: DCRP/MARAH

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