Le Centre national de formation en artisanat d’art Birigui Julien Ouédraogo (CNFAA-BJO), en collaboration avec la Grande Chancellerie des Ordres burkinabè, tient un atelier de formation ce jeudi 11 juillet 2024 à Ouagadougou. Il porte sur la connaissance et l’utilisation des symboles de l’Etat. Cet atelier s’adresse à des artistes du CNFAA-BJO.
L’objectif de la présente formation est de faire connaître aux artistes les différents symboles de l’Etat et par là, les sensibiliser sur la bonne utilisation de ces symboles dans la production artistique.
A écouter la Directrice du CNFAA-BJO, Sandwidi Diane, cette activité à toute son importance car les artistes Burkinabè qui créent utilisent les symboles de l’Etat. Une chose est de les utiliser et une autre est de savoir bien les utiliser. Et pour elle, les artistes doivent bien les utiliser afin que ces symboles soient plus valoriser et plus respecter.
Notons que le Burkina Faso dispose de 4 symboles que sont, l’emblème national (le drapeau), les armoiries, la devise nationale, et l’hymne nationale.
Par ailleurs, il y’a des dispositions préalables à l’utilisation de ces symboles notamment l’emblème national qui comporte plusieurs types entre autres, le pavillon national, le drapeau de salle et de l’intérieur, le drapeau mortuaire.
A titre d’exemple, selon le Directeur de la communication de la Grande Chancellerie des Ordres burkinabè, Kévin Kaboré, le drapeau de salle est réservé uniquement aux membres du gouvernement « mais, malheureusement il est constaté que même les privés en utilisent, il n’en ont pas droit », a-t-il précisé.
En ce qui concerne l’importance des communications du jour pour les artistes, Kevin Kaboré a signifié qu’ils sont ceux qui les utilisent beaucoup sur leurs confections. Pour lui, il est important de les faire connaître ces symboles et ensuite les inviter a leur bon usage pour qu’ils soient des ambassadeurs pour leur promotion.
En rappel, le CNFAA-BJO compte à ce jour près d’une centaine de pensionnaires (artistes) répartis dans 11 corps de métiers notamment le bronze, la peinture, le batik, la poterie, le bogolan, la maroquinerie, la sculpture bois, la pyrogravure, la couture-broderie, la fabrication d’instruments de musique traditionnelle et la parure.
Ines Tougma
Latribunedufaso.net 