Le Centre de gestion des cités (CEGECI) a organisé, ce vendredi 05 juillet 2024 à Ouagadougou, la cérémonie officielle de lancement du projet « Cité de la Renaissance ». Ladite cérémonie a été placée sous le patronage du ministre de l’Urbanisme, des Affaires Foncières et de l’Habitat, Mikaïlou Sidibé.
Sur cette cité, située dans le quartier Bassinko, il s’agira de la construction d’immeubles de type R+3, R+4 et R+5 le long du rond-point central de Bassinko. Ces immeubles abriteront des appartements (au nombre de 504 au total), des zones commerciales et des espaces récréatifs.
De plus, il est prévu la construction de 300 logements économiques de types F2 (une chambre + un salon+ une cuisine et une toilette internes+ 2 terrasses), F3 (deux chambres + un salon + deux toilettes internes + une cuisine internes + deux terrasses) et F4 (trois chambres + un salon + une cuisine interne + deux toilettes internes) sous forme de villas pavillonnaires.
D’un coût global d’environ 28 milliards de FCFA « pour l’instant », la Cité est prévue se bâtir sur une superficie de 75 hectares. Rendez-vous est donné d’ici fin 2024 pour les premiers logements.
En ce qui concerne l’acquisition, tout Burkinabè (de l’intérieur et de la diaspora) peut souscrire pour un logement à la Cité de la Renaissance. Les coûts de cession sont de 14 millions 500 mille FCFA pour les villas de type F2, 18 millions 900 mille F CFA pour les F3 et de 29 millions 900 FCFA pour les F5. « À la souscription, nous demandons 30% et le reste du paiement se fait sur 5 ans », a précisé la Directrice générale du CEGECI, Martine Gon Tali.
Selon le ministre Mikaïlou Sidibé, le projet de Cité de la Renaissance est un pilier du programme « Burkina Faso deenw kaa soow » qui vise à construire 50 000 logements à l’horizon 2028. « Il faut dire que ce projet s’inscrit dans la forte volonté du gouvernement de pouvoir mettre à la disposition des citoyens des logements décents. Donc ça fait partie de la politique du ministère qui ambitionne les années à venir, s’appuyer sur les promoteurs publics de l’État que sont le CEGECI et la SONATUR, mais également avec l’accompagnement du privé pour pouvoir produire en masse des logements pour permettre aux burkinabè de pouvoir se loger décemment…. », a-t-il expliqué.
A entendre le ministre, des instructions ont été données au CEGECI de travailler avec l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) et la Société nationale d’électricité du Burkina Faso (SONABEL) pour que dès que les logements sont disponibles, que la viabilisation puisse suivre. « Nous allons suivre cela de près… », a-t-il rassuré.
Rosana Astride Kiendrebeogo
Latribunedufaso.net