Contrôle routier : L’excès de vitesse en tête du classement sur 851 cas d’infractions 

Le ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière a organisé le mardi 2 juillet 2024 à Ouagadougou, une conférence de presse portant sur le bilan de l’opération de contrôle des véhicules en circulation sur les Routes nationales.

En effet, c’est du 27 au 29 juin 2024, que le ministère des Transports de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, à travers l’Office national de la sécurité routière (ONASER), le Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) et la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM), a mené cette opération ayant permis de contrôler des véhicules en circulation sur les Routes nationales n° 1 à 6. 

La bilan a été présenté par le Directeur de cabinet du ministre en charge des Transports, Joseph Sawagogo, en présence du DG de l’ONASER, Commissaire Divisionnaire de Police Règma Zongo, de la DG du CCVA, Zalissa Koumare/Ouillio, et du Directeur général des Transports terrestres et maritimes, Sibidi Vincent Tougri.

Il en ressort que sur 968 véhicules contrôlés (396 véhicules de transport en commun et 599 véhicules particuliers), 789 étaient en infraction, soit 81,5% de l’ensemble des engins contrôlés. Il a été constaté 851 cas d’infractions (certains véhicules sont pris pour plusieurs infractions). 

Et l’excès de vitesse vient en tête du classement (39,72% des cas), suivi du défaut de la boîte à pharmacie (18,68% des cas). Il y avait aussi le défaut de certificat d’installation de limiteur de vitesse (18,21%) mais aussi le défaut de la carte de transport (9%), le défaut de certificat de visite technique valide (3,88%) et le surnombre de passagers à bord (3,53%). 

A écouter le conférencier, le Directeur de cabinet du ministre en charge des Transports, Joseph Sawadogo, les contrôles inopinés ainsi entamées vont se poursuivre et se seront intensifiés pour faire cesser les comportements à risque d’accidents sur les axes routiers et dans les centres urbains.

Joseph Sawadogo a, à cet effet, lancé un appel aux transporteurs quant au respect strict des règles en matière de circulation routière et du cahier des charges ; leur accompagnement étant d’un apport très important car ils sont un maillon essentiel dans l’instauration d’une véritable culture de la sécurité routière au Burkina Faso. 

Pour finir, le conférencier a aussi invité les voyageurs à considérer les contrôles inopinés comme des mesures de renforcement de leur sécurité. Il en a appelé à la responsabilité de chaque usager de la route en ces termes : il ne faut pas attendre que l’irréparable se produise pour pointer du doigt la responsabilités des pouvoirs publics en oubliant que bien souvent nos petites omissions et nos compromissions sont pour quelque chose dans la survenue des accidents. 

Latribunedufaso.net 

Source : MTMUSR

Partagez

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *