Ouagadougou : Le Président de la délégation spéciale appréhende un chauffeur de SOTRACO en train de vider le carburant du bus

Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté a appréhendé dans la nuit du mardi 25 juin 2024 au quartier Tampouy, un chauffeur de la Société de transport en commun de Ouagadougou (SOTRACO) en train de vider le carburant du bus. Il l’a annoncé lors d’un point de presse, ce mercredi 26 juin 2024 au sein de la mairie.

« Hier soir vers 20h lorsque je rentrais, au niveau du monument des martyrs vers l’hôpital Paul 6, j’ai croisé un bus et le conducteur était seul. Il a bifurqué rentrer jusqu’au mur du monument. J’ai garé et je l’ai suivi un peu. Après, il a démarré, moi aussi j’ai démarré mon véhicule pour le poursuivre et c’est là que je l’ai perdu de vue. Mais quand je suis revenu sur mes pas, je l’ai surpris entrain de siphonner le carburant. Ils étaient deux, il y avait une moto et trois bidons de 25 litres chacun qu’ils avaient déjà remplis. Dès qu’ils m’ont vu, le propriétaire de la moto a laissé la moto et a pris la fuite. Le chauffeur, lui, il a démarré, je l’ai klaxonné en vain, j’ai tout fait mais il n’a pas coopéré. Il a même failli écraser des gens sur la route. C’est alors que des riverains m’ont aidé a l’arrêter juste au feu de Paul 6 », a-t-il expliqué.

A entendre le PDS, le chauffeur a pu s’enfuir par la suite. Mais sa photo étant disponible à la direction de la SOTRACO, rassure t-il, il sera contraint non seulement à la discipline de ladite structure mais aussi « c’est un vol avéré et donc on va l’appréhender et le remettre dans les mains de la justice pour qu’il soit puni à la hauteur de ses actes », a-t-il ajouté.

Dans son allocution, le PDS a invité les populations à plus de vigilance et de collaboration afin qu’on puisse mettre fin à ces actes qui ne favorisent pas le développement de la ville de Ouagadougou et partant, du Burkina Faso.

« Hier c’était 75 litres de carburant qu’ils allaient siphonner. Imaginez – vous si chaque jour on doit enlever 75 litres dans un bus. L’argent même que nous gagnons ne vaut pas celui de 75 litres. On ne peut donc avoir qu’à faire à des bus en mauvais état, des personnels qui sont pas payer… », a-t-il déploré. 

Rosana Astride Kiendrebeogo 

Latribunedufaso.net

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