Selon les propos de Honoré TOE, responsable du domaine environnement et finance climat de la BOAD, cette institution financière sous régionale a depuis « l’élaboration de son cadre stratégique 2021-2025, décidé de consacrer 25% de ses ressources à la résilience aux changements climatiques. Ces 25% représentent environ 1000 milliards de franc CFA » Les 800 milliards seront mobiliser sur les ressources propres de la banque, précise le chef d’équipe. Les 200 autres milliards poursuit-il, seront recherchés au niveau des différents fonds auprès desquels la BOAD est accréditée. Pour y arriver à entendre Honoré TOE, il faut que les Etats accompagnent la BOAD.
L’objet donc de la mission est d’informer et sensibiliser le responsable du département sur le rôle qui est le sien afin que le Burkina Faso puisse en bénéficier. Pour bénéficier de ces ressources, le chef de la mission de la BOAD a fait savoir que les autorités du ministère en charge de l’environnement doivent mettre à la disposition de la BOAD, les lettres d’endossement au niveau des projets identifiés.
Le ministre Augustin KABORÉ à exprimer sa satisfaction pour cette approche de la BOAD car c’est une première qu’une institution financière de la sous-région décide de venir rencontrer le ministère en charge de l’environnement pour évoquer les questions de la mobilisation des ressources pour les finances publiques.
Notons que la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a son accréditation auprès des principaux Fonds Environnement et Climat, que sont le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), le Fonds Vert pour le Climat (FVC) et le Fonds d’Adaptation aux Changements Climatiques (FA). De 2017 à 2021, les ressources mobilisées auprès de des Fonds au bénéfice des Etats membres de I’UEMOA par la BOAD sont estimées à près de 160 Milliards de FCFA. Pour la période 2021-2025 correspondant à la période de mise en œuvre de son deuxième Plan Stratégique dénommé “Djoliba”, elle entend mobiliser davantage de ressources pour le financement des projets visant l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris en terme d’atténuation et d’adaptation.
Le Ministère de l’Environnement de l’Eau et de l’Assainissement