Ministre de l’Energie et des mines : Le 1er CASEM de l’année décrite l’impact de la crise sécuritaire sur les activités des industries extractives

1re session ordinaire du Conseil d’administration du secteur ministériel du MEMC
Des échanges sur l’impact de la crise sécuritaire dans les industries extractives
Le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Simon-Pierre BOUSSIM, a présidé l’ouverture des travaux de la 1re session ordinaire du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2023 de son département, le jeudi 13 avril 2023 à Ouagadougou. Il est placé sous le thème « Impact de la crise sécuritaire sur les activités des industries extractives : enjeux, défis et perspectives »
Ce CASEM a pour objectif l’examen et la validation du rapport d’activités de l’année 2022 du ministère ainsi que la projection des perspectives pour l’année 2023. Du rapport, il ressort qu’en dépit des défis sécuritaires qui ont entravé l’exécution à bonne date de certaines activités, le département est parvenu au 31 décembre 2022, à des taux moyens d’exécution physique et financière respectivement de 69,47 % et de 78,30 %. Une performance saluée par le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Simon-Pierre BOUSSIM qui, a une fois de plus saisi cette opportunité pour féliciter l’ensemble de ses collaborateurs qui n’ont ménagé aucun effort pour l’accomplissement de leurs missions. « J’exhorte, par la même occasion, chacun de vous à garder à l’esprit que si des efforts louables ont été certes accomplis, il n’en demeure pas moins que, face aux exigences de l’heure, les défis à relever demeurent immenses pour notre secteur » a-t-il indiqué.
C’est pourquoi, il les a invités à redoubler d’efforts pour faire des secteurs de l’Energie, des Mines et des Carrières, les clés de la relance économique du Burkina Faso.
La présente session du CASEM se tient dans un contexte de crise sécuritaire que vit notre pays depuis 2015 entrainant la fermeture de certaines mines, le ralentissement des activités minières et énergétiques et la suspension des opérations de certains partenaires techniques et financiers dans le cadre de l’exécution des projets et programmes.
Pour Simon-Pierre BOUSSIM, en choisissant de se pencher sur le thème « Impact de la crise sécuritaire sur les activités des industries extractives : enjeux, défis et perspectives », il s’agira pour les acteurs du ministère et les partenaires de définir les voies et moyens pour limiter les impacts néfastes, pour de meilleures perspectives qui découleraient de l’amélioration de la situation sécuritaire. D’après le premier responsable en charge des mines, les perspectives pour le secteur sont bonnes, malgré les nombreux soubresauts, de nouvelles mines sont annoncées. Il s’agit entre autres de Bomboré entrée en production le 12 octobre 2022, Opor en phase de construction, Yimiougou et Poura qui sont en attente de permis d’exploitation et de Taparko en reprise avec un nouveau partenaire. Pour les mines de Manganèse de Tambao et d’or de Inata, le gouvernement a autorisé la cession des actifs miniers de l’Etat aux filiales de la société AFRO-TURK en Conseil des ministres du vendredi 10 mars 2023. Concernant la mine de Zinc de Perkoa, le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Simon-Pierre BOUSSIM a assuré que son département est à pied d’œuvre pour la relance de ce projet. Avant de conclure, il a rassuré que les efforts se poursuivent afin qu’en 2025, l’impact de l’industrie extractive sur les autres secteurs de l’économie soit significatif pour un développement socio-économique durable du Burkina Faso.
Direction de la communication et des relations presse
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