Créé en 1917 sur une superficie initiale de 90 ha et élargie en 1941 sur une superficie de 265 ha, la forêt classée des barrages de Ouagadougou a connu des évolutions au niveau de son cadre juridique et intentionnel.
C’est ainsi qu’en 2001, le parc urbain Bangr-wéogo a été érigé en son sein sur une superficie de 240 ha et confié pour gestion à la commune de Ouagadougou à travers un protocole de gestion assorti d’un cahier de charge. En 20 ans d’existence, la gouvernance de ce parc couplée à celle de la forêt classée de 25 ha fait face aujourd’hui à des difficultés d’où la tenue de la rencontre pour permettre aux parties prenantes de faire de propositions de solutions et des recommandations à même de redonner à la gouvernance du parc son lustre d’antan.
Des présentations faites sur le cadre juridique et institutionnel du parc par le ministère ainsi que de sa gestion par la commune de Ouagadougou suivi d’échanges, il ressort des acquis mais aussi des insuffisances. En terme d’acquis, il ressort des travaux d’entretien du parc opérés par la commune de Ouagadougou dans le cadre de la coopération décentralisée, des perspectives telles que l’élaboration en 2019 d’un plan de réhabilitation et de gestion assorti d’un plan d’urgence.
Pour les insuffisances, il s’agit entre autres des inondations du 1er septembre 2009 qui ont affecté le parc, des problèmes d’effectifs du personnel de surveillance, la non-conformité du protocole de gestion avec le code forestier, l’insécurité grandissante, l’existence d’un cahier de charge de portée générale qui ne précise pas les droits et devoirs des acteurs.
Au regard des difficultés égrainées, le ministre KABORE a instruit la mise en place d’un comité conjoint qui sera chargé, dans de plus brefs délais, de réfléchir sur une vision claire pour le parc, son statut actuel, les textes réglementaires qui régissent sa gestion en tenant compte du contexte sécuritaire et de l’assainissement de la ville de Ouagadougou.
« Il faudrait qu’on soit très claire, il y’a des problèmes et nous devons nous asseoir pour trouver ensemble des solutions. Nous sommes aujourd’hui des acteurs de gouvernance de ce parc urbain et s’il y’a des problèmes nous devons en toute responsabilité faire le diagnostic et ensemble voire comment lever ses difficultés pour donner une orientation très claire en matière de gouvernance forestière, financière ou physique du parc », a-t-il souligné
Le Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement