Pharma expo BF 2024 : Les acteurs réfléchissent autour de l’adaptation des pratiques pharmaceutiques à l’évolution du numérique 

Le vendredi 31 mai 2024 à Ouagadougou, a eu lieu la cérémonie officielle d’ouverture de la deuxième édition du Salon international de la pharmacie et de la parapharmacie. 

Placée sous la présidence du Président de l’Assemblée législative de Transition, Ousmane Bougouma, cette deuxième édition de Pharma expo BF a débuté le 30 mai et se déroulera jusqu’au 1er juin.

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique s’est fait représenter à la cérémonie par la ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille, Nandy Somé/Diallo

Pharma expo BF est un cadre approprié pour les acteurs, de partager des connaissances actualisées et de nouer des partenariats afin de booster le secteur pharmaceutique et de contribuer à une meilleure accessibilité et disponibilité des médicaments et autres produits de santé.

En effet, des expositions, des rencontres B to B, une conférence inaugurale, des tables rondes, des panels, un forum des métiers de la pharmacie et un concours du porteur de projets pharmaceutiques innovants sont au menu de cette deuxième édition. Aussi, sont représentées à cette édition, plusieurs délégations des pays d’Afrique et d’ailleurs. Il s’agit entre autres du Niger, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Cameroun, de l’inde, de l Ukraine etc.

Ainsi, durant 72h, les acteurs du sous- secteur pharmaceutique que sont les pharmaciens, les médecins, les biologistes, les vétérinaires, les acteurs de laboratoire pharmaceutique des étudiants etc, mèneront des réflexions autour du thème de l’édition, « La pharmacie à l’ère du digital ».

A écouter le parrain de la cérémonie, par ailleurs président du conseil national de l’Ordre des pharmaciens, Dr Nao Nédié, le choix du thème s’explique car le numérique est présent dans toutes les situations de nos jours. Pour lui, la pharmacie se doit d’évoluer, à l’instar du numérique en tenant compte de l’éthique et de la déontologie du métier pour adapter les pratiques pharmaceutiques dans le seul but de satisfaire aux besoins de la population, de les accompagner. 

Pour le patron de la cérémonie, par ailleurs Président de l’Assemblée législative de Transition, Ousmane Bougouma, « il s’agit au cours de ce salon, de réunir les acteurs du monde pharmaceutique afin de réfléchir ensemble sur comment utiliser le digital de façon responsable pour promouvoir les produits de santé, la recherche et le développement des produits pour que les populations puissent avoir accès à des produits de qualité à moindre coût ». 

« En tant que président de l’Assemblée législative de Transition, organe représentant le peuple burkinabè, nous sommes très attentifs en ce qui concerne la santé du peuple Burkina. L’Assemblée jouera sa partition afin d’améliorer le cadre législatif pour permettre des investissements dans ce secteur et aussi de permettre à nos populations d’avoir des produits de qualité », a-t-il laissé entendre quant aux raisons ayant motivées son patronage. 

La pharmacie traditionnelle était au rendez-vous à cette deuxième édition de Pharma expo BF. Le président de l’ALT qui a remarqué leur présence effective à affirmer qu’on est en voie de conciliation entre pharmacie moderne et pharmacie traditionnelle est en cours. 

« On est en voie de concilier pharmacie moderne et traditionnelle parce qu’au niveau du salon nous avons vu des exposants qui nous montre leur savoir-faire au niveau de la pharmacie traditionnelle, laquelle pharmacie a aujourd’hui sa place dans nos pharmacies parce que ses produits sont agréés par le ministère de la Santé », a-t-il lancé.

Ainsi, le patron de la cérémonie, Ousmane Bougouma a saisi l’occasion pour féliciter le ministère de la santé, car soutient -il, ledit ministère essaie de trouver une place acceptable pour tous ceux qui développent ces produits au niveau des pharmacies et des hôpitaux en citant le cas de l’hôpital de manga dont l’accord de financement vient d’ être ratifié. Une place spécifique pour la médecine traditionnelle y serait prévue. 

Nabintou Ouattara 

Latribunedufaso.net

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