Dans le cadre de l’élaboration du 4e Rapport périodique quadriennal (RPQ) du Burkina Faso sur la Convention 2005 de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), relative à la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT) tient, ce vendredi 31 mai 2024 à Ouagadougou, une consultation nationale multipartite. L’ouverture des travaux a été présidée par le premier responsable du département, le ministre d’Etat, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
L’objectif de cet atelier est de susciter l’adhésion des acteurs au processus d’élaboration dudit rapport . De façon spécifique, il s’agit de réunir des acteurs représentatifs du secteur de la culture afin de les informer sur la Convention et d’impliquer toutes les parties prenantes dans cette opération, en appui à l’équipe nationale qui sera chargée de la rédaction du rapport périodique.
Cette rencontre marque également le lancement officiel du processus d’élaboration de ce 4e rapport périodique. Ainsi, au cours de la cérémonie d’ouverture, le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo a procédé à l’installation de l’équipe nationale qui va conduire le travail. Riche d’une trentaine de personnes, cette équipe est « pluridisciplinaire et inclusive ». Elle dispose d’au plus tard le 30 juin 2024 pour finir le document, le faire valider au niveau national et le transmettre à l’UNESCO.
Le RPQ, faut-il le rappeler, est une obligation pour tout pays qui souscrit à la Convention 2005 de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.
L’élaboration de ce rapport consiste à collecter et à partager des informations, des données, des statistiques et des « bonnes » pratiques sur les politiques et mesures contribuant à mettre en œuvre ladite Convention.
Ce rapport, selon le Directeur général des études et statistiques sectorielles du MCCAT, Mabourou Soma permet à l’UNESCO de suivre les performances et les efforts réalisés dans les différents pays membre dans le cadre de la mise en œuvre des politiques de développement des industries culturelles et créatives.
« C’est un rapport qui permet de recenser chaque 4 année, l’ensemble des avancées entreprises au niveau des États membres et de leurs sociétés civiles pour s’assurer qu’on avance dans l’atteinte des objectifs de la convention 2005 de l’UNESCO », a-t-il signifié.
Le Burkina Faso, poursuit-il, a déjà fait l’exercice trois fois. Des exercices qui ont tous été concluants et notre pays félicité et reconnu pour ses efforts.
« Nous allons regarder sur la période 2020-2024, l’ensemble des mesures que l’Etat a pu développer pour pouvoir promouvoir le secteur culturel et créatif. Nous allons aussi regarder au niveau des acteurs privés, la société civile culturelle, tous ce qu’ils ont pu faire avec d’autres partenaires. Nous allons également regarder au niveau des médias, etc. », a laissé entendre, sur ce qui sera du contenu du 4e RPQ.
Rosana Astride Kiendrebeogo