Les Assises nationales se tiennent du 25 au 26 mai 2024 à Ouagadougou. Elle connaît la participation des forces vives qui auront la tâche de décider sur les suites de la Transition qui prend fin le 30 juin 2024. La cérémonie d’ouverture de la rencontre a eu lieu ce samedi 25 mai 2024 à Ouagadougou. Elle est placée sous la présidence du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Émile Zerbo.
Dès l’entame, le président du comité d’organisation, Colonel Moussa Diallo a situé le contexte de la tenue de ces assises. « La Transition arrive à son terme le 30 juin 2024. Afin d’approfondir les acquis engrangés, de consolider le pacte social et l’élan patriotique amorcé et d’envisager les perspectives de la souveraineté retrouvée, l’Assemblée législative de Transition a adopté le 26 avril 2024 la loi favorisant la convocation d’Assises nationales pour statuer sur les suites de la Transition », a-t-il indiqué.
Selon le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Émile Zerbo, la Transition avait pour mission, entre autres, de rétablir et de renforcer la sécurité sur l’ensemble du territoire national, porter une réponses urgentes, efficaces et efficiente à la crise humanitaire, promouvoir la bonne gouvernance et lutter contre la corruption, œuvrer à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale et d’assurer l’organisation d’élections libres, transparentes et efficaces.
A l’écouter, après plusieurs mois de gouvernance, d’importants acquis ont été engrangés tant sur le théâtre des opérations qu’au niveau des réformes politiques, administratives et institutionnelles. « Ces Assises devront permettre de présenter le bilan de la Transition, de délibérer sur les suites de la Transition, de recueillir toute proposition utiles en vue de la bonne marche de la Transition », a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, Il a invité les Burkinabè à taire leurs divergences, à marcher main dans la main afin d’écrire une nouvelle page de l’histoire du pays. « Nous avons rendez vous avec l’histoire. Il nous faut taire nos querelles pour écrire une nouvelle page de notre histoire, celle d’un peuple qui assure son destin et qui donne des orientations claires pour la construction d’une nation forte et résiliente. Une nation capable d’elle-même de restaurer la paix, la sécurité en vue d’amorcer un réel développement », a-t-il demandé.
Issouf Tapsoba
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