Les travaux de la 5e édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA) sont arrivés à terme. Ils se tenaient du 16 au 18 mai 2024 à Ouagadougou sous le thème : « Stockage d’Energie et Efficacité Énergétique : levier d’une transition énergétique réussie ». La cérémonie de clôture a eu lieu ce vendredi 17 mai 2024.
La présente édition est placée sous le très haut patronage du Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, représenté par le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba.
Dans son discours, lu par le ministre, le Président de la Transition rappelle que la SEERA est un cadre de réflexions et de partage d’expériences à l’effet de formuler des recommandations concrètes à l’endroit des différents acteurs en vue d’assurer une transition énergétique réussie en Afrique en général et au Burkina Faso en particulier.
En effet, pendant 72h, les travaux ont réuni plus de 1 500 participants et exposants et des milliers de visiteurs autour d’un agenda riche et varié sur les énergies et énergies renouvelables. Il y a eu des panels de haut niveau, des sessions ordinaires et techniques, une animation de stands, des rencontres B2B, des cocktails de réseautage, une visite de centrale et une soirée de distinction.
Les débats contradictoires, les échanges d’expériences et les diverses propositions, ont permis de faire des recommandations et des résolutions. Il s’agit notamment d’améliorer la recherche des substances minérales en l’occurrence le lithium, encourager la recherche et le développement dans le stockage d’énergie et l’efficacité énergétique, élaborer et adopter un cadre réglementaire sur le stockage dans les projets de réalisation de centrales solaires et mutualiser les ressources au sein de l’espace AES etc.
Pour le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba, la rencontre a été une réussite. « Comme à l’accoutumée, les résultats atteints sont satisfaisants. La SEERA 2024 a connu un grand engouement du public notamment les élèves, les étudiants, les entreprises, les associations, les ONG, les enseignants, les chercheurs, les journalistes, les artisans, les particuliers du secteur public, et j’en passe », s’est-il réjoui.
Issouf Tapsoba
Latribunedufaso.net