Dans la soirée du 28 avril 2024 à Bobo-Dioulasso, la ministre déléguée chargée de la Coopération régionale, Stella Kabré a procédé à l’ouverture officielle des activités du « Village des communautés et de la galerie de la gastronomie africaine ». Elle était en compagnie d’autres membres du gouvernement ainsi que les représentants du Mali et du Niger. Cette activité se tient dans le cadre de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC).
A écouter la ministre Kabré, « le village des communautés » est un cadre d’expression du patrimoine culturel et immatériel du Burkina Faso. Ce patrimoine se manifeste de diverses manières notamment les traditions et expressions orales y compris la langue comme vecteur du patrimoine culturel immatériel, les pratiques sociales, les rituels, les évènements festifs, les savoirs et les savoirs-faire.
Pour la présente édition de la SNC, il y a au total 45 communautés présentes sur le site du « village » dont 31 communautés burkinabè et 14 communautés étrangères
Selon le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, « le village des communautés » résume à lui seul l’esprit de la SNC qui est l’unité dans la diversité. « C’est tout l’intérêt de ce village des communautés qui a permis de réunir plusieurs communautés dans un seul endroit afin que tout le monde comprenne qu’on est vraiment uni dans la diversité et que la culture ne doit pas être un facteur de division, mais doit nous réunir », a-t-il expliqué.
Citée parmi les nombreuses activités de la SNC, « le village des communautés » vise, entre autres, à promouvoir la cohésion sociale et le vivre ensemble entre les communautés, promouvoir l’intégration des peuples africains et du monde entier et à renforcer les relations entre les communautés à travers la parenté à plaisanterie.
A écouter le ministre malien de la Culture, Andogoly Guindo, le Mali et le Burkina Faso sont constitués d’un même peuple, partageant un même territoire et ayant presque la même histoire. Donc, c’est normal que ces deux communautés voisines se retrouvent pour célébrer ensemble ce qu’ils ont en commun, la culture. Pour lui, c’est la preuve que la culture crée des ponts entre les peuples.
Issouf Tapsoba
Latribunedufaso.net
