En prélude de la 10ème édition du Forum mondial de l’Eau, le ministère de l’Environnement a organisé le lundi 22 avril 2024 à Ouagadougou, la 4ème édition du Forum National de l’Eau et de l’Assainissement (FNEA). Placée sous le patronage du Président de la Transition, Ibrahim Traoré, représenté par le ministre d’État, ministre de la Communication, Jean Emmanuel Ouédraogo, cette 4ème édition du FNEA a pour thème : « Eau : Facteur de résilience, de paix et de développement ».
Dans son discours, lu par le ministre de l’Environnement, Roger Baro, le chef de l’Etat explique qu’en soutien aux initiatives présidentielles, notamment, la bataille de l’eau et l’offensive agro- pastorale et halieutique, le thème reflète l’engagement du Burkina à relever les défis liés á l’amélioration de l’accès à l’eau, à l’assainissement, à la production agricole et industrielle, à la préservation des écosystèmes aquatiques et aux renforcements des actions de résilience face au changement climatique.
Elle se tient du 22 au 24 avril 2024 et a pour objectif de réunir l’ensemble des parties prenantes du domaine de l’eau et de l’assainissement, de discuter des problématiques du secteur et de proposer des solutions afin d’assurer le droit à l’eau et à l’assainissement pour tous.
Il s’agira spécifiquement, de faire le bilan de la mise en œuvre des recommandations de la 3ème édition du FNEA. En outre, les principales recommandations des états généraux de la GIRE et de la Conférence des Nation Unies sur l’eau 2023 seront partager.
Par ailleurs, les travaux permettront d’évaluer la situation de l’atteinte du 6ème objectif de développement durable (ODD6) à savoir « Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau au Burkina Faso.
S’agissant des résultats attendus, le ministre Roger Baro a souligné qu’ils se déclinent ainsi qu’il suit : faire le bilan de la mise en œuvre des recommandations de la 3ème édition du FNEA et des fora antérieurs ; partager les principales recommandations des états généraux de la GIRE et de la Conférence des Nation Unies sur l’eau 2023 ; reconnaitre le mérite des acteurs du secteur de l’eau et de l’assainissement.
En outre, cette rencontre mobilisera environ 500 participants représentants les acteurs étatiques (autorités gouvernementales, autorités parlementaires, services techniques centraux et déconcentrés) ; les usagers de l’eau et de l’assainissement regroupant les associations d’usagers de l’eau et d’autres citoyens engagés au niveau local ou national sur les questions reliées au secteur de l’eau et de l’assainissement ; les collectivités territoriales ; les personnalités et leaders non politiques ; les ONG et associations nationales et internationales intervenant dans le secteur de l’eau et l’assainissement et les universitaires et les chercheurs ; les partenaires techniques et financiers (institutions de recherche, institutions de coopération et de financement…).
Le représentant du représentant de la Banque mondiale au Burkina Faso, par ailleurs parrain de la dite cérémonie, Ousmane Kolie, a encouragé les participants à s’engager activement dans les discussions et à contribuer à l’élaboration d’une vision commune pour la gestion durable de l’eau au Burkina Faso.
« Je ne saurai terminer mon propos sans réaffirmer l’engagement de la Banque mondiale à soutenir le Burkina Faso dans ses efforts pour sécuriser la ressource en eau et améliorer ses différents usages », a-t-il laissé entendre.
Durant ces 72h, plusieurs activités sont au programme. Il s’agit des manifestations sportives et socioculturelles, des exercices de redevabilité, des conférences-débats et de la reconnaissance du mérite des acteurs du secteur.
Nabintou Ouattara
Latribunedufaso.net