Le Festival international des masques et des arts de Dédougou (FESTIMA) vise à renforcer la sauvegarde du patrimoine culturel africain notamment des masques. Il se tient du 18 au 25 avril 2024 dans la cité de Bankuy. Au programme du festival, il y a des prestations de plusieurs type de masques notamment en fibres les matins, l’après-midi pour les masques en feuilles et le soir pour les masques en tissu.
Pour la présente édition du FESTIMA, c’est 27 sociétés de masques qui ont été conviées. Elles viennent de plusieurs localités du pays, entre autres, Dédougou, Paradé, Mamou, Maouala, Magnimasso, Noakuy, Tcheriba et Gossina.
Dans la matinée du dimanche 21 avril 2024, une équipe de Latribunedufaso.net a fait une visite sur le site de spectacle des masques. On pouvait constater une grande mobilisation de la part des populations qui ne veulent pas se faire conter l’événement.
Simon Paré est le responsable des masques de Gossina. A l’écouter, à travers leur danse, les masques véhiculent un message. « Les masques véhiculent un message à travers la danse. Nous sommes venus avec des masques représentant des animaux comme le buffle, le coque, le crocodile, la panthère, le singe etc. Chaque masque exécute une danse. Nous sommes né trouver cette coutume. On ne sait pas quand est-ce que ça a débuté », a-t-il confié.
A l’écouter, les masques véhiculent un message de paix et de cohésion sociale. « C’est grâce aux masques et aux coutumes que nous sommes assis à Gossina », a-t-il ajouté.
Il s’est réjoui de la reprise du FESTIMA qui a connu un temps d’arrêt à cause de la situation sécuritaire difficile. Il a souhaité que l’événement se termine sans incident.
Les pas de danses des différentes sociétés de masques qui ont presté ont émerveillé les spectateurs. Le spectacle était accompagné d’acclamations et de cris de joie.
Selon un spectateur, Mamoudou Niamba, au delà de l’aspect ludique, le FESTIMA permet de renouer avec la culture. « Le FESTIMA est une belle manifestation. C’est axé sur notre culture. Ça permet de se ressourcer et de voir les masques. Pour ceux qui le savent, les masques sont l’un des fondements de notre société. Le FESTIMA a toujours mobiliser du monde. En dépit du contexte sécuritaire difficile de cette édition, vous voyez que ça n’a pas jouer sur l’engouement », s’est-il réjoui.
Il était en compagnie de ses enfants qui étaient captivés par les pas de danses auxquelles ils ont assisté. « Il faut que ça soit pérenne. J’ai amené mes enfants pour suivre. Il sont contents. Je souhaite bon vent au FESTIMA », a-t-il conclu.
Issouf Tapsoba
Latribunedufaso.net
