Le samedi 23 mars 2024, le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, en visite à Lomé au Togo en sa qualité de président en exercice du Conseil des ministres de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES), a échangé avec les Burkinabè vivant dans ce pays.
Dans son mot introductif aux échanges, le ministre d’Etat a fait le point de la situation nationale.
Après avoir fait un rappel historique sur les luttes des devanciers pour la sauvegarde du Burkina Faso disloqué en 1932 avec plusieurs autres vagues, il a fait ressortir les éléments sur la refondation de l’État notamment la modification de la Constitution (suppression de la Haute Cour de justice, assainissement de la vie politique par la révision du nombre des partis politiques, etc.) ; la justice sociale à travers l’égalité dans les recrutements, le remboursement des prêts pris par les politiciens, la lutte active contre la mal gouvernance.
Le ministre est revenu sur l’achat du matériel militaire, les réformes à travers la création de nouvelles unités opérationnelles, le renouvellement exponentiel du matériel militaire, la formation active du personnel militaire, l’acquisition qualitative des moyens aériens et terrestres de lutte contre le terrorisme, le recrutement massif des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).
Il a également fait cas de la mise en place de la raffinerie d’or, la relecture du code minier pour rehausser la part de l’État, l’offensive agricole lancée par le Président de la Transition pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire d’ici 2 ans au plus, la volonté d’améliorer le système de santé à travers l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle, la diminution des coûts des scanners, de l’imagerie médicale (IRM) ; la nécessité de sauvegarder « nos » cultures et nos traditions avec l’instauration du 15 mai comme journée des coutumes et des traditions.
Tout en félicitant le ministre d’Etat et le gouvernement, la diaspora burkinabè pour la mobilisation patriotique a exposé quelques préoccupations.
Il s’agit, entre autres, de l’accessibilité des terres et de logement à Lomé, du transit des marchandises quittant Cotonou, de la situation sécuritaire difficile au Nord du Burkina, de la lutte pour le recadrage du code minier pour mieux mettre les intérêts du pays à l’avant.
Le ministre d’Etat a apporté des éléments de réponse aux différentes préoccupations.
Estimés à plus d’un million, les Burkinabè vivant au Togo ont informé le ministre d’État de l’organisation dans les prochains jours de la journée de mobilisation pour la contribution patriotique.
Notons qu’avant la rencontre avec la diaspora, le ministre Bazié a échangé avec le consul général du Burkina à Lomé, Bila Clément Ouédraogo.
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Source : DCRP/MFPTPS