Brama Traoré a été nommé à la tête de la sélection nationale « A » des étalons. Cette information a été donnée par le président de la Fédération Burkinabè de football (FBF), Lazare Banssé, lors d’une conférence de presse organisée le lundi 11 mars 2024 à Ouagadougou.
Avec 6 personnes sur la liste au départ, c’est finalement Brama Traoré qui a attiré l’attention du comité exécutif de la FBF. A écouter le président Lazare Banssé, les critères ayant prévalu ce choix sont spécialement axés sur son expérience.
« Le coach Brama Traoré est pétri de talents. Son CV en dit long sur son expérience. Il a travaillé dans l’encadrement de plusieurs sélectionneurs qui se sont précédés au Burkina. Il a travaillé dans l’encadrement direct des étalons où il a accumulé une somme d’expérience. Il était sous contrat avec la fédération en ce qui concerne les équipes U20 et U23 et il s’est brillamment comporté pour cette mission qui lui avait été confiée. Nous avons estimé qu’il a eu des résultats. Il a l’avantage de connaître le championnat burkinabè dans toute sa profondeur, car comme il l’a dit, il a tenu tous ces joueurs depuis leurs bas âge. Il a été entraineur de plusieurs clubs, il a été plusieurs fois champions. Il y a aussi le caractère et le comportement. En ce qui le concerne, nous pensons qu’il a le tempérament qu’il faut pour gérer tous ses égaux présents dans les équipes nationales. Il est posé, pondéré, pétri de talent, il sait parler, galvaniser et motiver. Pour nous aujourd’hui, Brama Traoré nous a paru l’homme de la situation après tout ce que je vous ai dis », a souligné le président de la FBF, Lazare Banssé.
Quant aux objectifs, le comité exécutif de la FBF a expliqué que ce dont il attend du nouveau sélectionneur national, Brama Traoré, est d’abord la qualification à la CAN au Maroc, le mondial en espérant également une qualification.
Au-delà de ces objectifs au niveaux des compétitions, la FBF demande au nouveau sélectionneur au sortir de cette CAN, de construire une équipe, de la rajeunir, d’apporter la discipline et d’attirer les binationaux parce que nous sommes le pays qui a la plus grande diaspora au monde. Nous avons une diaspora avec des jeunes qui espèrent jouer pour leur pays d’origine même s’ils ne sont pas nés ici qui ont la fibre patriotique.
Tous ces objectifs seront réalisables car le projet est prévu pour être exécuté à long terme. Selon le président Lazare Banssé, Nous estimons, pour la durée, que nous allons partir sur un projet à long terme parce que c’est important. Avec Brama Traoré, ça sera un projet de long terme assorti d’un projet de formation des coach pour une expertise nationale où les anciens coach seront recyclés, ils vont pouvoir faire des stages ».
En plus de bénéficier d’un projet à long terme, le nouveaux sélectionneur Brama Traoré aura la latitude de choisir les personnes avec qui il veut travailler. « C’est-à-dire que contrairement à ce qui se faisait, c’est le coach qui va composer son équipe en ce qui concerne les principaux collaborateurs parce qu’on a remarqué que lorsqu’on imposait il y avait certaines difficultés », a expliqué le président de la FBF Lazare Banssé.
Cette conférence de presse a aussi été l’occasion pour le comité exécutif de la FBF de se prononcer sur la retenue des 25% de la bourse allouée aux clubs.
A ce sujet, le président a expliqué que dorénavant il n’y aura plus de problème de 25% parce que la FBF et le ministère des Sports ont signé un protocole dans lequel il est précisé que chaque club aura dorénavant son enveloppe pour l’organisation et le financement. Le club qui souhaite avoir un avantage devra alors faire un plaidoyer et en discuter.
« Nous avons fait une réunion du comité exécutif donc en ce qui concerne la FBF il n’ y a pas d’ambiguïté possible avec le ministère chargé des Sports sur la question, nous sommes en phase. Cela veut dire que les compétitions des petites catégories vont se jouer. Nous avons estimer que nous ne pouvons pas faire l’impasse sur les compétitions des petites catégories. Donc, l’argent querellé va servir à organiser les compétitions des petites catégories. Nous avons déjà pris les dispositions pour le faire, il y a déjà 271 équipes sur toute l’étendue du territoire qui se sont engagées. Pour nous, il est important de pouvoir jouer les compétitions des petites catégories. Il faut aussi savoir qu’au niveau de la FIFA nous avons déjà pris des engagements pour amplifier la prise en charge des petites catégories et les exigences de la FIFA sont sans équivoque. Il faut jouer les compétitions des petites catégories sinon nous ne pourrons pas souscrire à ces programmes. Nous ne serons pas éligible. Nous avons également des projets d’infrastructures avec la FIFA. Il s’agit de la construction d’un terrain synthétique et d’un terrain naturel. Il y a également le projet de la construction du siège de la FBF. Nous avons pris des engagements et le financement est bouclé. Tous ces programmes si nous ne faisons pas attention nous allons les perdre. Donc la FBF affirme qu’elle est en phase avec le ministère des sports sur la question », a confié le président de la FBF, Lazare Banssé.
Nabintou Ouattara
Latribunedufaso.net