Le ministre de la Fonction publique, Bassolma Bazié, a présidé la cérémonie d’ouverture du Cadre Sectoriel de Dialogue « Gouvernances administrative et locale (CSD-GAL) » ce jeudi 29 février 2024 à Ouagadougou.
Dans le cadre de la présente revue, les acteurs du CSD-GAL ont élaboré deux documents soumis à l’appréciation des différents participants, notamment, le projet de rapport annuel de performance de l’année 2023 qui fait le bilan de la mise en œuvre de cinq (05) objectifs stratégiques, dix-huit (18) actions et cinquante-six (56) produits à travers deux (02) piliers du Plan d’action pour la stabilisation et le développement. Il s’agit du Pilier 3, « refonder l’État et améliorer la gouvernance » et du Pilier 4, « œuvrer à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale ». Le projet de rapport fait également un bilan sur le financement du secteur et l’état de fonctionnement du CSD en 2023. Il relève aussi les difficultés qui ont entravé son fonctionnement et dégage les perspectives pour la période 2024-2026.
Il y’a aussi le projet de Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) 2024-2026 du secteur GAL organisé autour de 4 points à savoir, les défis majeurs, les orientations stratégiques, le financement et les dispositions de mise en œuvre.
Le patron de la cérémonie a donc invité les participants à privilégier une démarche inclusive et participative à travers l’application de tous les acteurs du secteur.
Des résultats engrangés au 31 décembre 2023 par le secteur, il ressort un taux de réalisation physique de 68,92 pour un taux de réalisation financière de 87,98%.
A écouter le ministre, Bassolma Bazié, si le secteur est parvenu à engrangés des résultats satisfaisants, c’est aussi grâce à l’accompagnement de plusieurs partenaires. « Je voudrais saisir cette instance pour exprimer de nouveau la gratitude du Gouvernement à l’endroit des Partenaires Techniques et Financiers, des collectivités, de la Société civile », a-t-il manifesté sa reconnaissance.
En rappel, le CSD-GAL comprend les ministères qui composent le Secrétariat technique. Il s’agit du ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale (MFPTPS), chef de file du secteur, du ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective (MEFP), du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT), du ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur (MAECRBE).
Ines Tougma
Latribunedufaso.net