Le ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises, Serge Poda, a présidé le lundi 18 décembre 2023 à Ouagadougou, l’ouverture des travaux de l’assemblée générale des établissements publics de prévoyance sociale. Il a représenté le Premier ministre, Appolinaire Kyelem.
Selon le ministre, cette rencontre vise à examiner les comptes de gestion 2022 de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) et la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU). « Il s’agit d’une session de rattrapage pour ces 3 structures qui n’avaient pas pu présenter leurs états financiers au cours de l’assemblée générale des sociétés d’Etat, tenue en juin 2023 », a-t-il précisé.
Au-delà, ajoute t-il, elle représente une opportunité de réorienter la gestion des établissements de prévoyance sociale conformément aux nouvelles normes édictées par la Conférence interafricaine de prévoyance sociale (CIPRES). « Nous devons nous adapter aux nouvelles normes en matière de gouvernance, d’investissement et de gestion des risques afin de garantir la solidité financière de nos établissements, la protection des assujettis… », peut-on entendre.
Déjà, en termes de performance, selon Serge Poda, ces 3 établissements ont une bonne gestion des activités qu’ils mènent.« Ces 3 structures ont évolué en 2022 dans un environnement intérieur et international difficile. Malgré cela, lorsqu’on regarde les états consolidés, il ressort un total produit à plus de 325 milliards de F CFA, donc en progression d’environ 6% par rapport à 2021. Aussi, un excédent de gestion 2022 qui ressort à plus de 175 milliards de CFA, donc en progression d’environ 12% et donc une bonne gestion pour les activités menées au niveau de ces 3 structures », a-t-il apprécié.
« C’est le lieu pour nous de les féliciter pour la gestion et la gouvernance efficace déroulées courant 2022 et les encourager à maintenir le cap et à exploiter les niches de croissance pour permettre à ces structures d’avoir une certaine stabilité pérenne », a-t-il soutenu.
Rosana Astride Kiendrebeogo
Latribunedufaso.net