Le ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières a organisé le jeudi 07 décembre 2023 à Ouagadougou, un séminaire d’examen et de validation des données des bilans énergétiques nationaux des années 2021 et 2022. Cette activité a permis aux participants de mesurer les progrès réalisés et d’analyser les défis auxquels le secteur de l’énergie du pays est confronté. La cérémonie d’ouverture des travaux était placée sous la présidence du ministre de l’Energie, Simon-Pierre Boussim.
Selon lui, ce séminaire a pour objectif d’analyser et valider les données énergétiques concernant aussi bien les éléments de production, de distribution, de transport de l’énergie ainsi que les sources et les types d’énergie utilisées. Il permettra de disposer d’une base de données en matière d’information qui puisse orienter les décideurs dans la prise de décision pour un secteur beaucoup plus résilient et utile au burkinabè.
Au cours de cette rencontre, les acteurs vont analyser des données orientées sur 3 grands points à savoir les données primaires qui constituent la biomasse et qui est de l’ordre de 68%, les énergies du pétrole de l’ordre de 30% et les énergies de l’industrie qui est de 2%. A cela s’ajoutent des données de la consommation finale et de la transformation.
Pour le ministre, les bilans énergétiques qui seront validés par les acteurs serviront de boussole pour la gouvernance du secteur énergétique nationale en les guidant vers des choix stratégiques et durables. « La transparence et la fiabilité des données énergétiques sont essentielles pour assurer une gestion efficace des ressources et des infrastructures. C’est grâce à des bilans énergétiques précis que nous pouvons évaluer la demande croissante en énergie, identifier les tendances émergentes, et élaborer des politiques qui favorisent la sécurité énergétique et le développement durable », a-t-il ajouté.
Selon le Directeur général de l’Energie, Dr Alidou Koutou, il faut noter que le Burkina Faso a bénéficié d’un accompagnement technique et financier de l’Union économique et monétaire Ouest Africaine (UEMOA) dans ce processus de développement du système d’information énergétique. « Ils ont une plateforme sur laquelle nous partageons ces données après validation. Elle donne accès à toute la sous région. C’est vraiment un support très important et utile pour l’aboutissement de cette activité », a-t-il poursuivi.
A l’instar des décideurs, ces bilans représentent d’une grande importance pour plusieurs acteurs de développement dans leurs activités. Ils permettront aux Partenaires techniques et financiers de disposer de données détaillées et fiables qui leur permettront d’orienter leurs appuis. Les professionnels du secteur pourront renforcer leurs activités en s’appuyant sur des données statistiques de qualité. En ce qui concerne les universités et les institutions de recherche, le bilan énergétique constitue une mine d’informations pour alimenter leurs travaux de recherche, orienter et guider les projets innovants.
Issouf Tapsoba
Latribunedufaso.net