Ouverts le jeudi 16 novembre 2023 à Ouagadougou, la session 2023 du Cadre national de concertation des acteurs de l’inclusion financière du Burkina Faso(CNC-AIF) a pris fin le vendredi 17 novembre.
Le discours de clôture a été prononcé par le Secrétaire général du ministère de l’Economie, Nicolas Kobiane, représentant le ministre Dr Aboubacar Nacanabo.
L’objectif global de la session était de permettre aux membres de porter un regard rétrospectif et critique sur leurs interventions dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de la finance inclusive (SNFI) et de dégager des pistes de solutions ainsi que les perspectives pour accélérer l’inclusion financière au Burkina Faso.
Les travaux se sont déroulés en plénière et en ateliers thématiques. Ils ont permis aux participants de formuler 5 recommandations et 2 résolutions qui ont fait l’objet d’un communiqué final.
Des recommandations, on peut retenir la mise en place d’un mécanisme de gestion des financements dédiés au développement des Micro-petites et moyennes entreprises (MPME) par les prestataires de services financiers, la sécurisation des infrastructures de communications électroniques détruites et leur réhabilitation. On peut également citer la sensibilisation des populations sur l’importance des infrastructures de télécommunications pour la qualité des services de communication et le développement des services financiers numériques.
Les engagements pris par les participants consistent à une promotion des technologies financières (Fintech) dans l’écosystème financier burkinabè et un renforcement de la synergie entre la BCEAO et le Secrétariat technique pour la promotion de l’inclusion financière (ST-PIF) pour la vulgarisation des modules d’éducation financière au profit de la population et des clients des Professionnels des services financiers (PSF).
« Ces recommandations constituent des perspectives d’innovation dans le cadre de la relecture de la prochaine stratégie. Elles vont consister, en plus des résolutions, à la réorientation des actions de l’Etat qui doit privilégier désormais les prestataires du service financier à travers la technique du faire faire au lieu de créer des services qui concurrencent ces prestataires de service financier », a affirmé le secrétaire technique pour la promotion financière, Lin Hien.
Pour le représentant du ministre, Nicolas Kobiane, le bilan a permis de voir qu’il y a eu de grandes avancées. A l’écouter, pour ce qui est de l’accès au service financier il y a eu la création de la FONAFI, la création de l’observatoire de la qualité des services financiers et l’implication des partenaires techniques et financiers qui ont permis d atteindre un taux global d’utilisation des services financiers de plus de 80%, malgré les difficultés liés à l’insécurité et au fonctionnement administratif de certaines structures. Il a donc par la suite félicité les participants ainsi que les organisateurs pour le travail abattu.
Nabintou Ouattara (stagiaire)