Les 16 et 17 novembre 2023 se tiennent à Ouagadougou les journées portes ouvertes de l’Office national de la sécurité routière (ONASER). La cérémonie de lancement de ses journées a eu lieu ce Jeudi 16 novembre 2023 sous la présidence du ministre des Transports, Roland Somda, représenté par sont Directeur de cabinet, Joseph Sawadogo.
La présente activité est placés sous le thème, « Avec l’ONASER je m’engage pour la sécurité routière » et a pour but de donner l’occasion au public de venir découvrir « véritablement » l’ONASER et ses missions.
Au-delà, selon le Directeur général de l’ONASER, Evariste Meda, il s’agit pour les populations de s’approprier des règles de la sécurité routière et à s’engager à les observer scrupuleusement « car la sécurité routière est un équilibre à toujours rechercher ».
En effet, malgré les actions multiples de ce organisme de sécurité, les statistiques sur les accidents de la circulation sont encore alarmantes, en 2022, il y a eu 24.686 accidents dans lesquels 1.150 personnes ont été tuées et 15.384 autres ont été blessés. Pour le premier semestre de 2023, les chiffres restent alarmants : 11.717 accidents avec 471 tués et 7.335 blessés.
« Il nous faut agir, individuellement et collectivement. La sécurité routière ne doit plus être vue comme l’affaire du seul ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière et de l’ONASER. Tout usager de la route au Burkina Faso, tout parent d’enfant, tout chef de famille, tout chef d’entreprise ou d’établissement, tout leader coutumier ou religieux doit en faire une affaire personnelle », a interpellé le DG de Cabinet du ministère des Transports, Joseph Sawadogo. A l’entendre, l’ONASER va procéder à la répression des infractions aux règles de la circulation routière.
Notons qu’au cours de ces journées portes ouvertes, il est prévue une vente de casques a prix social au sein de l’ONASER.
En rappel, l’ONASER, organisme de promotion de la sécurité routière au Burkina Faso a de nos jours 15 ans d’existence. Sa création a été actée 2 jours après le drame de Boromo, où 72 vies ont été fauchées ce jour-là.
Ines Tougma (stagiaire)