ALT : L’autorisation d’octroi du doctorat unique et le PhD par les universités privées au cœur des débats

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Adjima Thiombiano s’est prononcé, au cours d’une plénière tenue ce mercredi 14 novembre 2023 à Ouagadougou, sur la question de l’existence de documents de son ministère autorisant les institutions privées d’enseignement supérieur à offrir des formations doctorales et à délivrer des diplômes de doctorat unique et de PhD.

C’est une question posée par le député Abdoulaye Soma, portée par le député Arnaud Yentéma Tindano. 

En réponse à ladite question, le ministre rappelle, que son département a constaté que des universités privées offrent des formations de niveau doctoral sans en avoir eu l’autorisation du ministère en charge de l’Enseignement supérieur. Ce qui constitue une violation des dispositions en la matière. 

Face à ces manquements, il affirme avoir, par son ministère, à travers un communiqué, informé les apprenants et les parents d’étudiants, qu’aucune université privée au Burkina Faso n’a encore obtenu une autorisation pour offrir des formations doctorales aboutissant à la délivrance du diplôme de doctorat unique ou de PhD.

Toutefois, il sied de préciser, explique le ministre, que l’interdiction ne touche pas aux formations doctorales aboutissant à la délivrance du diplôme de doctorat d’exercice en science de la santé. Du reste, deux universités privées ont des autorisations et offrent des formations en médecine, et délivrent des diplômes de doctorat d’exercice en science de la santé. 

Pour ce qui concerne le doctorat unique et le PhD, aucune autorisation conformément aux dispositions en vigueur, n’a été octroyée à une université privée à ce jour.

Quant à la suite réservée aux doctorats délivrés illégalement, le ministre s’est voulu rassurant. Son département se fera le devoir d’analyser la situation pour aboutir à des solutions qui tiennent compte de l’intérêt général et du souci de la préservation de l’image du système d’enseignement supérieur au Burkina Faso. 

Le débat général sur cette problématique a été le dernier acte de cette plénière, consacrée à deux questions orales.

Latribunedufaso.net

Source : DCRP / ALT

Partagez

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *