La défense a formulé une demande de suspension de l’audience. Dans son intervention, elle a avancé deux raisons à savoir l’absence d’un des deux experts et la non cohérence de l’extrait du jugement avant dire droit. En effet, elle dit être dans l’impossibilité d’aviser et soutient qu’il ne s’agit pas d’une demande de suspension mais du respect des droits de la défense. A l’écouter, elle souhaiterait continuer les débats mais pas dans des conditions indispensables, c’est à dire en l’absence d’un expert.
Le président du tribunal a voulu être clair avec toutes les parties sur certains points. « Le rapport d’expertise ne sert qu’à titre de renseignement. Il se substituent à la présence des experts et toutes les parties sont autorisées à se faire assister par une personne de son choix », a t-il rappelé avant d’appeler l’expert présent à la barre.
Il a ensuite demandé à ce dernier s’il a eu des nouvelles de son collègue aujourd’hui et quel était son état.
« Il va bien. Son docteur lui a donné un repos de 15 jours à compter du samedi 11 novembre », a t il répondu.
Le président du tribunal a, par la suite, suspendu l’audience en s’adressant aux parties en ces termes. « Le rapport se suffit à lui-même. On va se coller aux dispositions du code de procédure pénale. A la reprise, que l’expert soit présent ou pas, nous allons continuer ».
Nabintou Ouattara (stagiaire)
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