Le procès sur l’affaire charbon fin à repris ce lundi 13 novembre 2023 au tribunal de grande instance Ouaga 1. Cette affaire oppose l’Etat burkinabè à la société minière IAMGOLD Essakane SA.
A la dernière suspension de l’audience, le tribunal avait clos le débat sur l’échantillonnage et les incohérences soulevées par les différentes parties.
Dès la reprise, le procureur a demandé à éclairer la lanterne de tous sur le jugement avant dire droit.
A cela, la défense a demandé à réagir. Elle a souligné la question de l’absence d’un des experts commis sur l’affaire par le tribunal. En effet, ce dernier avait eu un malaise lors de la dernière audience. La défense soutient que la présence de celui-ci est indispensable pour la poursuite des débats. « Les débats ne peuvent pas se poursuivre sereinement en l’absence de ce dernier. Leurs compétences est complémentaire », a-t-elle laissé entendre.
Le président du tribunal a demandé à l’expert présent de réagir face aux observations faites par la défense.
« Je peux répondre aux questions relevant de l’expertise d’un métallurgiste mais il y a des aspects pour lesquels je ne suis pas compétent pour répondre », a répondu l’expert.
Le ministère public a jugé la présence de l’expert utile. Par contre pour lui, des explications complémentaires avaient été demandées depuis le début du procès. « Il ne devrait plus avoir des zones d’ombre à comprendre. On peut passer outre la compétence de l’expert malade et peut-être même celle de celui qui est présent », a laissé entendre le parquet.
Nabintou Ouattara (stagiaire)
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