16e édition du FESTIMA : Rendez-vous du 18 au 25 avril 2024 à Dedougou 

Du 18 au 25 avril 2024, la cité du Bankuy va vibrer au rythme de la 16e édition du Festival international des masques et des arts de Dédougou (FESTIMA). C’est ce qu’a annoncé le Secrétaire exécutif de l’Association pour la sauvegarde des masques (ASAMA), Dr Léonce Ki, à l’occasion d’une conférence de presse tenue le 16 avril 2024 à Dedougou. La présente édition est placée sous le thème : « Masque, culture et résilience ». L’ASAMA est à l’origine de cette manifestation culturelle qui se tient depuis 1996.
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Cession des mines de Wahgnion et de Boungou : Le groupe Lilium Mining introduit une action en justice contre Endeavour 

Les filiales Lilium Gold et Lilium Holdings Limited ont déposé leurs Réponse et Demandes Reconventionnelles à l’encontre d’Endeavour Canada Holdings Corporation. C’est ce qu’a annoncé le groupe Lilium Mining, dans un communiqué de presse, signé ce lundi 15 avril 2024 à Ouagadougou.  
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Filière énergie : La fondation FINESAHB présente un projet de construction d’une centrale solaire au Premier ministre

Le premier ministre, Me Apollinaire Kyélem a reçu, le lundi 15 avril 2024 à Ouagadougou, une délégation de la Fondation internationale pour l’éducation, la santé et l’hydraulique au Burkina (FINESAHB). Il s’est agit pour ladite délégation, de présenter au premier ministre, un projet de construction d’une centrale solaire au Burkina Faso.
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1er CASEM 2024 du ministère des Transports : Les problèmes de mobilité urbaine dans les villes en réflexion 

Le ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière tient les 15 et 16 avril 2024 à Ouagadougou, la première session ordinaire 2024 du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM). Elle porte sur le thème : « Mobilité urbaine dans nos villes : Défis et perspectives ». Cette rencontre vise à échanger sur le bilan des activités de l’année 2023 et également sur le rapport global de performance des différentes structures du ministère. La cérémonie d’ouverture des travaux a eu lieu le 15 avril sous la présidence du ministre des Transports, Roland Somda.
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A la barre : Un chauffeur d’une citerne attaquée par des HANI jugé pour abus de confiance 

Les faits remontent au 1er mars 2024 où monsieur X, chauffeur d’une société de la place, s’est rendu à la SONABHY, à la demande de son patron pour faire vider le restant de gazoil d’une citerne.

En effet, cette citerne avait été chargée de gazoil en destination d’une ville du Burkina. En cours de route, le camion est tombé en panne. Les HANI (Hommes armés non identifiés) ont pris en otage et saccagé le véhicule avant de se servir en carburant. Des agents de la Douane se sont rendus après sur les lieux pour faire les constats. Ils ont estimé à environ 25 milles litres de gazoil qui étaient toujours disponibles dans la citerne.

Monsieur X, le chauffeur, a été chargé par sa société de rebrousser chemin avec le reste du chargement pour le vider à la SONABHY. Il n’était pas informé des résultats de la mission de constat de la Douane. Arrivé à la SONABHY, il a fait comprendre aux agents chargés du dépotage qu’il ne reste qu’une petite quantité de gazoil dans un compartiment et que l’ouverture des autres compartiments de la citerne ont été endommagées par les HANI. 

« J’ai dis au chef que, vu qu’une partie du gazoil qui se trouve dans des compartiments saccagés ne pouvaient pas sortir d’en haut, est-ce qu’il y a une solution? », a-t-il confié.

A l’écouter, le chef d’équipe a répondu qu’il y a une solution. « Il y a une solution. Si on vide le gazoil des deux compartiments, on peut aller vider le reste et vendre », a soutenu monsieur X.

C’est là qu’intervient le deuxième présumé qu’on va nommé monsieur Z.  

Monsieur Z, lui, travaille en tant qu’intermédiaire à la SONABHY. Il était chargé de vider la quantité de gazoil qui est restée dans la citerne après dépotage. C’était précisément 6 500 litres. « C’est mon chef qui m’a dit d’accompagner le chauffeur monsieur X en ville parce qu’il a un peu de gazoil dans sa citerne. Il a dit de l’accompagner pour aller vendre », a-t-il indiqué.

C’est ainsi que monsieur Z, a accompagné le chauffeur monsieur X, comme le lui a ordonné son chef pour aller vendre le gazoil. A écouter monsieur Z, c’est son oncle qui a acheté le carburant. Il a par ailleurs souligné que l’oncle à payer le gazoil à 500 FCFA le litre et qu’ils ne sont pas entrés en possession de l’argent après la décharge. « Mon chef a dit que même si c’est à 500 FCFA, de vendre et mon oncle a dit qu’il achète à 500 FCFA donc j’ai vendu », a t-il précisé.

A la demande du président du tribunal à savoir combien les deux prévenus devraient avoir au sortir de cette affaire de vente, monsieur Z a affirmé qu’il exécutait des ordres et que son chef ne lui avait rien dit. Le chauffeur également a laissé entendre que le chef a juste dit d’aller vendre, il ne lui a rien dit.

L’avocat de la défense a demandé de faire comparaître le chef en question comme témoin afin d’éclairer les circonstances de l’affaire. 

Celui-ci, devant la barre affirme ne pas être au courant de cette affaire de vente. En effet, il soutient que c’est monsieur Z, qui est venu à son bureau lui présenter monsieur X. « J’ai reçu un appel de la hiérarchie dans la matinée du 1er mars qui m’a informé qu’un camion allait arrivé mais c’était un camion en détresse donc de procéder au dépotage. Je n’étais pas au courant que la citerne était arrivée. C’est monsieur Z qui a accompagné le chauffeur monsieur X dans mon bureau. Ils m’ont dit qu’il y a du carburant qui reste et qu’ils veulent aller vendre en ville et j’ai refusé. Je les ai chassé de quitter mon bureau », a témoigné le chef.

Après ce passage des trois personnes à la barre, le vendredi 12 avril au Tribunal de grande instance Ouaga 1, le procureur a estimé que les faits d’abus de confiance reprochés au chauffeur, monsieur X, et à monsieur Z, intermédiaire à la SONABHY, sont fondés. 

Pour lui, l’abus de confiance s’entend comme le fait qu’une personne détourne au préjudice d’autrui des fonds, des valeurs ou un bien quelconque qui lui ont été remis et qu’elle a accepté à charge de les rendre, de les représenter ou d’en faire un usage déterminé. 

De ce fait, selon le procureur, non seulement les éléments matériels de l’infraction d’abus de confiance ont été commis mais monsieur Z était au courant que le camion contenait du gazoil en ressortant de la SONABHY. En effet, pour lui, le fait de cacher une partie du gazoil et de le revendre constitue l’acte matériel. 

Le procureur a donc demandé au président du tribunal, de prononcer à l’endroit des sieurs X et Z, une peine d’emprisonnement de 12 mois et d’une amende de 500 milles FCFA le tout assorti de sursis.

L’avocat de la défense, quant à lui, n’était pas d’avis avec le ministère public. Elle a expliqué que dans le cas présent, on ne peut pas parler d’abus de confiance parce que ce n’est pas à monsieur Z que la societé du chauffeur a confié son gazoil. En lui balançant au visage qu’il a eu la chance de n’avoir pas été interpellé, l’avocat de la défense explique que tout découle du témoin et que son client a exécuté des ordres. Ainsi, il a demandé au tribunal de relaxer X pour absence d’infraction parce que tant que le témoin n’est pas poursuivi les deux présumés n’ont aucun intérêt. Il a également demandé au tribunal de tenir compte des circonstances en cas de condamnation afin que même s’il advenait qu’une peine soit prise qu’elle soit assortie de sursis.

Au final, le tribunal a rendu sa décision en condamnant monsieur X coupable des faits d’abus de confiance. Ils ont requalifié lesdits faits en complicité pour monsieur Z. Les deux prévenus ont été condamné au dépens à une peine de 12 mois et à une amende de 500 milles FCFA le tout assorti de sursis. « Vous avez 15 jours pour faire appel, toutefois, si vous n’êtes pas satisfait », a conclu le président du tribunal.

Nabintou Ouattara 

Latribunedufaso.net

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