La Brigade de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC) a mis fin, ce 27 août 2024, aux activités criminelles d’un groupe de présumés maîtres chanteurs opérant à Bobo Dioulasso. Spécialisés dans l’usurpation d’identité numérique et le chantage à la webcam, les trois individus (O.A.K, S.D, S.A.K) utilisaient de faux profils sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, pour piéger leurs victimes, principalement des hommes.
Le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) et l’Office national du tourisme Burkinabè (ONTB) ont signé, ce 27 août 2024 à Ouagadougou, une convention de partenariat. Lire la suite…
Du 5 au 15 août 2024, le Fonds de stabilisation et de développement régional de la CEDEAO (FRSD) a lancé une série de mesures de développement durable visant à renforcer la cohésion sociale au Togo, au Bénin et en Guinée-Bissau.Lire la suite…
Le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Aboubakar NACANABO, et les représentants des sociétés minières, Lilium mining et Endeavour mining, ont procédé ce lundi 26 août 2024, à une signature de conventions. Ces conventions permettent de mettre fin au différend qui opposait les deux sociétés minières, concernant la transaction sur les mines de Boungou et de Wahgnion, et à l’Etat burkinabè, d’acquérir lesdites mines.
Le Burkina Faso est confronté à une dégradation avancée de son environnement. Elle se caractérise par la perte de terres agricoles et du couvert végétal. En moyenne, le Burkina Faso perd 250 000 hectares de forêt par an. Cette situation s’est aggravée avec l’avènement du terrorisme auquel le pays est confronté depuis 2015. La crise sécuritaire cause des déplacements massifs de populations, exacerbant la pression sur les ressources, notamment la forêt. Aussi, les groupes armés terroristes (GAT) installent des bases dans les zones forestières, ce qui n’est pas sans conséquence pour l’environnement. C’est le cas du parc national du W. À partir de données issues de sources ouvertes, latribunedufaso.net a fait l’état des lieux de l’impact de la crise sécuritaire sur cette aire protégée.
C’est en 2018 que les GAT se sont installés dans le parc W. Deux groupes sont en activité dans la zone. Il s’agit de la Katiba Ansarul Islam et de la Katiba Serma, selon International Crisis Group. Le premier est basé dans le nord du Burkina Faso. Le second est influent dans la zone du Liptako-Gourma du côté du Mali.
Ces GAT ont emprunté des itinéraires différents pour rejoindre le parc. Le premier itinéraire part du Liptako-Gourma vers le Sud en passant par les forêts situées le long de la frontière entre le Niger et le Burkina Faso (Kodjoga Beli et Tapoa-Boopo…), près du parc W. Le deuxième transite par la forêt de Kabonga et le parc d’Arly en traversant le Sud-Est du Burkina Faso.
Le parc du W est en danger. Il est pillé par les terroristes qui l’exploitent comme une source de revenus. C’est ce que révèle le rapport n° 310 du 26 janvier 2023 de International Crisis Group. En effet, le parc est le lieu de plusieurs trafics. Les sentiers et les réseaux sont employés pour le trafic clandestin de nourriture, de carburant, d’armes et de motos à travers les trois frontières. Ils gardent du bétail à l’intérieur et prélèvent des taxes aux orpailleurs.
L’activité des GAT dans le parc constitue une menace grave pour la préservation de la biodiversité. Toujours selon International Crisis Group, ils l’utilisent comme leur repaire où ils se cachent, se forment et attaquent les populations. Pour arriver à leurs fins, ils s’attaquent prioritairement aux agents des eaux et forêts.
La même source indique que face à la menace, les gardes forestiers des trois pays qui partagent le parc (Burkina Faso, Bénin et Niger) sont mobilisés. Elles rencontrent cependant d’énormes difficultés, car les GAT sont très influents dans la zone. Sous la contrainte, les trois pays ont retiré la plupart de leurs effectifs de gardes forestiers du parc. Cette information date de janvier 2023. Latribunedufaso.net n’a pas trouvé d’éléments qui montrent que cette situation est toujours d’actualité.
Le terrorisme tue le parc national du W
En plus de l’insécurité, la région doit également faire face à un autre défi : la dégradation de la biodiversité du parc. Les terroristes ont ouvert la réserve à plusieurs activités notamment l’élevage, le braconnage, l’agriculture et l’orpaillage. En effet, International Crisis Group a dénombré environ 63 000 têtes de bétail à l’intérieur du parc. En plus, la population d’éléphants qui était estimée à 8 938 en 2015, est tombée à 4 056 en 2021. Plus de la moitié de la population de 2015 a donc disparu sous l’effet du braconnage.
Aussi, les agriculteurs ont défriché de nouveaux terrains dans les périphéries du parc. L’orpaillage a connu une expansion significative, entraînant des conséquences environnementales graves dues à l’emploi massif de substances chimiques nocives.
La situation sécuritaire difficile dans la zone empêche le déplacement des services compétents pour évaluer l’impact des GAT. « Personne n’ose aller, donc on ne peut pas savoir exactement quelle est la situation. Il faut attendre qu’il y ait un peu d’accalmie pour pouvoir accéder à ces zones et savoir justement quel a été l’impact de cette crise sécuritaire dans ces réserves », a indiqué Dr Ollo Théophile Dibloni. Il est chercheur au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) au Burkina Faso. C’était lors d’une conférence publique organisée, le 30 novembre 2023, à l’Université Pr Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou.
Nous avons illustré l’impact négatif du phénomène sur le parc en utilisant un graphique tiré du rapport de International Crisis Group. Ledit document met en évidence la perte de couvert végétal dans la réserve et sa périphérie de 1995 à 2020. Les causes sont, entre autres, l’érosion des sols, l’envasement du fleuve Niger et l’expansion des terres agricoles. Au vu des actions des GAT dans le parc, on est tenté d’inclure le terrorisme dans cette liste. D’ailleurs, leur présence empêche les trois États de protéger convenablement la réserve.
Le parc national du W, une importante aire protégée
Le Parc national du W fait partie du complexe W-Arly-Pendjari (complexe WAP). C’est un ensemble d’aires protégées situées entre le Burkina Faso, le Bénin et le Niger. Il a une superficie totale de 1 023 000 hectares. La partie nigérienne est de 220 000 hectares. Au Bénin, le parc mesure 568 000 hectares. Il s’étend au Burkina Faso sur 235 000 hectares. Dans ce pays, il est dans la région de l’Est et plus précisément dans la province de la Tapoa.
Le parc abrite une importante biodiversité. Le complexe WAP constitue l’une des plus grandes aires protégées d’Afrique de l’Ouest. Il a été intégré dans la liste du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en 2017. Cela montre son importance pour l’Afrique occidentale, voire la planète. Malheureusement, il est confronté de nos jours aux affres du terrorisme.
Dans le cadre de la lutte contre les maladies animales prioritaires, le Burkina Faso procédera à compter du mois d’octobre 2024 et ce, jusqu’en mars 2025, à une compagne nationale de vaccination. Les vaccinations porteront principalement sur la peste des petits ruminants, la fièvre aphteuse, la maladie de Newcastle, la variole aviaire, la rage et la péripneumonie contagieuse bovine.
Dans un communiqué en date de ce 26 août 2024, le Président de l’Union catholique africaine de la presse du Burkina (UCAP-B), Alexandre Le Grand Rouamba, a fait le bilan de la 9e édition du Refresher Program des journalistes et communicateurs catholiques de l’Afrique de l’Ouest.
Le ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement informe les usagers et les populations riveraines qu’à la date du 25 août 2024, la RN1 au niveau du pont de Hèrèdougou est toujours submergée. Lire la suite…
Le ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement informe les usagers et les populations riveraines qu’à la date du 24 août 2024, la Route Nationale N°1 (RN1) au niveau du Pont de Hèrèdougou est toujours submergée. Lire la suite…
Les 22 et 23 août 2024 à Ouagadougou, la rédaction de La Tribune du Faso, a participé a une formation en journalisme d’investigation et en recherche avancée.