Cession mine Boungou et Wahgnion

Mines : L’Etat burkinabè reprend la gestion des mines de Boungou et Wahgnion

Le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Aboubakar NACANABO, et les représentants des sociétés minières, Lilium mining et Endeavour mining, ont procédé ce lundi 26 août 2024, à une signature de conventions. Ces conventions permettent de mettre fin au différend qui opposait les deux sociétés minières, concernant la transaction sur les mines de Boungou et de Wahgnion, et à l’Etat burkinabè, d’acquérir lesdites mines. 

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Photo illustration parc national du W

Parc national du W : Effet dévastateur du terrorisme sur une importante réserve régionale

Le Burkina Faso est confronté à une dégradation avancée de son environnement. Elle se caractérise par la perte de terres agricoles et du couvert végétal. En moyenne, le Burkina Faso perd 250 000 hectares de forêt par an. Cette situation s’est aggravée avec l’avènement du terrorisme auquel le pays est confronté depuis 2015. La crise sécuritaire cause des déplacements massifs de populations, exacerbant la pression sur les ressources, notamment la forêt. Aussi, les groupes armés terroristes (GAT) installent des bases dans les zones forestières, ce qui n’est pas sans conséquence pour l’environnement. C’est le cas du parc national du W. À partir de données issues de sources ouvertes, latribunedufaso.net a fait l’état des lieux de l’impact de la crise sécuritaire sur cette aire protégée.

C’est en 2018 que les GAT se sont installés dans le parc W. Deux groupes sont en activité dans la zone. Il s’agit de la Katiba Ansarul Islam et de la Katiba Serma, selon International Crisis Group. Le premier est basé dans le nord du Burkina Faso. Le second est influent dans la zone du Liptako-Gourma du côté du Mali.

Ces GAT ont emprunté des itinéraires différents pour rejoindre le parc. Le premier itinéraire part du Liptako-Gourma vers le Sud en passant par les forêts situées le long de la frontière entre le Niger et le Burkina Faso (Kodjoga Beli et Tapoa-Boopo…), près du parc W. Le deuxième transite par la forêt de Kabonga et le parc d’Arly en traversant le Sud-Est du Burkina Faso.

Graphique montrant l'itinéraire des groupes armées terroristes pour rejoindre le parc
Cette carte montre les itinéraires suivis par les terroristes pour venir s’installer dans le parc

Le parc du W est en danger. Il est pillé par les terroristes qui l’exploitent comme une source de revenus. C’est ce que révèle le rapport n° 310 du 26 janvier 2023 de International Crisis Group. En effet, le parc est le lieu de plusieurs trafics. Les sentiers et les réseaux sont employés pour le trafic clandestin de nourriture, de carburant, d’armes et de motos à travers les trois frontières. Ils gardent du bétail à l’intérieur et prélèvent des taxes aux orpailleurs.

L’activité des GAT dans le parc constitue une menace grave pour la préservation de la biodiversité. Toujours selon International Crisis Group, ils l’utilisent comme leur repaire où ils se cachent, se forment et attaquent les populations. Pour arriver à leurs fins, ils s’attaquent prioritairement aux agents des eaux et forêts.

La même source indique que face à la menace, les gardes forestiers des trois pays qui partagent le parc (Burkina Faso, Bénin et Niger) sont mobilisés. Elles rencontrent cependant d’énormes difficultés, car les GAT sont très influents dans la zone. Sous la contrainte, les trois pays ont retiré la plupart de leurs effectifs de gardes forestiers du parc. Cette information date de janvier 2023. Latribunedufaso.net n’a pas trouvé d’éléments qui montrent que cette situation est toujours d’actualité.

graphique faisant l'inventaire des incidents dans le parc W de 2022 à  juillet 2024
Ce graphique fait l’état des lieux des incidents survenus à l’intérieur et à proximité du parc de 2022 à juillet 2024

Le terrorisme tue le parc national du W

En plus de l’insécurité, la région doit également faire face à un autre défi : la dégradation de la biodiversité du parc. Les terroristes ont ouvert la réserve à plusieurs activités notamment l’élevage, le braconnage, l’agriculture et l’orpaillage. En effet, International Crisis Group a dénombré environ 63 000 têtes de bétail à l’intérieur du parc. En plus, la population d’éléphants qui était estimée à 8 938 en 2015, est tombée à 4 056 en 2021. Plus de la moitié de la population de 2015 a donc disparu sous l’effet du braconnage.

Aussi, les agriculteurs ont défriché de nouveaux terrains dans les périphéries du parc. L’orpaillage a connu une expansion significative, entraînant des conséquences environnementales graves dues à l’emploi massif de substances chimiques nocives.

A côté des actions des GAT qui ont de graves conséquences sur le parc, il y a aussi des efforts de lutte contre le terrorisme qui contribuent à sa destruction. En effet, dans les offensives, des vecteurs aériens sont souvent utilisés pour pilonner les GAT. Dans certaines régions du Burkina Faso, les populations déboisent la forêt pour débusquer les terroristes. Dans ses recherches, latribunedufaso.net n’a pas la confirmation de cette pratique au parc national du W. Cependant, c’est un danger qui plane sur la réserve.

La situation sécuritaire difficile dans la zone empêche le déplacement des services compétents pour évaluer l’impact des GAT. « Personne n’ose aller, donc on ne peut pas savoir exactement quelle est la situation. Il faut attendre qu’il y ait un peu d’accalmie pour pouvoir accéder à ces zones et savoir justement quel a été l’impact de cette crise sécuritaire dans ces réserves », a indiqué Dr Ollo Théophile Dibloni. Il est chercheur au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) au Burkina Faso. C’était lors d’une conférence publique organisée, le 30 novembre 2023, à l’Université Pr Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou.

Nous avons illustré l’impact négatif du phénomène sur le parc en utilisant un graphique tiré du rapport de International Crisis Group. Ledit document met en évidence la perte de couvert végétal dans la réserve et sa périphérie de 1995 à 2020. Les causes sont, entre autres, l’érosion des sols, l’envasement du fleuve Niger et l’expansion des terres agricoles. Au vu des actions des GAT dans le parc, on est tenté d’inclure le terrorisme dans cette liste. D’ailleurs, leur présence empêche les trois États de protéger convenablement la réserve.

Ce graphique met en évidence la perte de couvert végétal dans le parc du W et sa périphérie de 1995 à 2020
Source : rapport n°310 du 26 janvier 2023 de International Crisis Group

Le parc national du W, une importante aire protégée

Le Parc national du W fait partie du complexe W-Arly-Pendjari (complexe WAP). C’est un ensemble d’aires protégées situées entre le Burkina Faso, le Bénin et le Niger. Il a une superficie totale de 1 023 000 hectares. La partie nigérienne est de 220 000 hectares. Au Bénin, le parc mesure 568 000 hectares. Il s’étend au Burkina Faso sur 235 000 hectares. Dans ce pays, il est dans la région de l’Est et plus précisément dans la province de la Tapoa.

Le parc abrite une importante biodiversité. Le complexe WAP constitue l’une des plus grandes aires protégées d’Afrique de l’Ouest. Il a été intégré dans la liste du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en 2017. Cela montre son importance pour l’Afrique occidentale, voire la planète. Malheureusement, il est confronté de nos jours aux affres du terrorisme.

Issouf TAPSOBA

latribunedufaso.net

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le Lieutenant vétérinaire Aboubacar Nacro, a conduit, du 19 au 23 août 2024, une série de concertations avec les services techniques déconcentrés du Département en charge des Ressources animales, vaccination animaux

Lutte contre les maladies animales prioritaires : Une campagne nationale de vaccination à compter du mois d’octobre 2024

Dans le cadre de la lutte contre les maladies animales prioritaires, le Burkina Faso procédera à compter du mois d’octobre 2024 et ce, jusqu’en mars 2025, à une compagne nationale de vaccination. Les vaccinations porteront principalement sur la peste des petits ruminants, la fièvre aphteuse, la maladie de Newcastle, la variole aviaire, la rage et la péripneumonie contagieuse bovine.

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Photo illustration communiqué sur le bilan de Refresher programm 2024

9e Refresher Program : Vers l’élaboration d’une charte de bonne conduite pour les journalistes et communicateurs catholiques 

Dans un communiqué en date de ce 26 août 2024, le Président de l’Union catholique africaine de la presse du Burkina (UCAP-B), Alexandre Le Grand Rouamba, a fait le bilan de la 9e édition du Refresher Program des journalistes et communicateurs catholiques de l’Afrique de l’Ouest.

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photo illustration article sur l'exploitation humaine des femmes et des filles au Mali

FEMMES ET JEUNES FILLES, VICTIMES D’EXPLOITATION HUMAINE AU MALI : Cartographie des refuges !

Au Mali, les femmes et les jeunes filles sont généralement victimes d’exploitation humaine, en particulier de l’exploitation corporelle. Malgré les alertes et les dénonciations de toutes sortes (presse, médias et religieux) la prostitution reste un problème persistant. Il est donc essentiel que toute la société s’implique pour protéger ces femmes et jeunes filles dans différents domaines tels que les salons de massage, les salons de coiffure, les hôtels et les trottoirs. Pour aider celles qui cherchent une issue, il est nécessaire de mettre en place une cartographie des refuges.

En effet, la condition des femmes au Mali est façonnée par l’interaction complexe de plusieurs traditions dans les communautés ethniques et raciales, l’ascension et la chute des grands États sahéliens, la domination coloniale française, l’indépendance, l’urbanisation et les conflits et progrès.

Formant un peu moins de la moitié de la population du Mali, qui selon le 5ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat en 2022 « est estimé à 22 millions 395 mille 485 habitants dont 49,7% de femme », les femmes au foyer dans cette communauté patrilinéaire jouent un rôle important dans la société malienne principalement rurale.

Etant confrontée à beaucoup de difficulté économique, éducative et sociale, une grande partie d’entre elles permet, sinon, favorise leur exploitation par d’autres individus en s’adonnant facilement à la prostitution, un problème récurrent au Mali selon les explications de Fifi, « une professionnelle du sexe habitant un quartier populaire de Bamako. Elle embrasse le métier après une maternité. Divorcée après un mariage précaire, Fifi a réussi à faire fortune dans la prostitution, avec à la clé une villa bien bâtie et acquise au prix du sexe. Cette prostituée ambulante qui fréquente toujours les bars restaurants, à la recherche de partenaires nantis, explique avoir couché avec 2 780 hommes ». C’est dans l’article “Les Carnets Secrets de la prostitution au Mali : , du journal le PROGRES publié sur le site www.maliweb.net le 26 février 2014.

Selon cet autre article de maliactu.net, « la PROLIFERATION DU PROXENETISME SUR LES RESEAUX SOCIAUX AU MALI : », des jeunes filles seraient victimes de servitude sexuelle contre leur volonté.

Dans ce texte (quelques chiffres sur la situation des femmes au Mali) publié le 10 mars 2016 sur le site Mali Actu, il ressort que « malgré les avancées constatées depuis quelques années, plus de 56% des femmes sont victimes de violence. 44% des femmes mariées subissent des violences physiques, sexuelles ou émotionnelles. Aussi, une jeune fille sur 2 est mariée à l’âge de 16 ans ».

La Commission Nationale des Droits de l’Homme CNDH a recensé plus de 1 000 cas de violences sexuelles et sexistes, dont des viols, des mutilations génitales féminines et des mariages forcés en 20223. Malheureusement, les conflits contemporains ont un impact disproportionné sur les femmes et les filles au Mali, qui payent un lourd tribut dans la violence qui leur est infligée, les déplacements forcés et la lutte pour la survie2.

Avec ces données graphiques, on peut facilement se faire une idée.

Population : 22 millions 395 mille 485 habitants dont 49,7% de femmes,

Femmes victimes : 56%, Femmes mariées victimes : 44% 

Filles mariées à 16 ans : 50%

graphique montrant les femmes victimes d'exploitation humaine au Mali, 2022

La vie des jeunes étudiantes au Mali est influencée par divers facteurs, notamment l’éducation, l’emploi, la culture et les défis auxquels elles sont confrontées.

Le manque d’infrastructures, les frais de scolarité élevés et les stéréotypes de genre font partie des nombreux obstacles qui entravent l’accès des jeunes étudiantes à une éducation de qualité. Cependant, certaines jeunes femmes maliennes font preuve de détermination et de résilience pour poursuivre leurs études malgré ces difficultés afin de contribuer au développement du pays.

Quant à la prostitution, sujet sensible sinon un tabou, certaines jeunes femmes se tournent vers cette pratique par nécessité économique. Le chômage et la précarité les poussent à chercher des moyens de subsistance rapides d’après cet article «  Prostitution : les grandes destinations du tourisme sexuel au Mali … »

Force est de reconnaître que ce choix, loin d’être facile, comporte des risques pour la santé et la sécurité des femmes et jeunes filles. Certaines d’entre elles cherchent à sortir de ce cercle vicieux et à trouver de meilleures alternatives.

En somme, la vie des jeunes étudiantes au Mali est complexe, mêlant espoirs, défis et aspirations. Elles cherchent à façonner leur avenir tout en faisant face aux réalités du contexte socio-économique et culturel. On comprend mieux  la problématique de l’emploi des jeunes., avec ce sujet traité par le site afrikinfos-mali.com en 2021 au cœur d’un débat universitaire.

Lancé en octobre 2023, le plan d’action national de lutte contre la traite des personnes (2023-2027) vise à renforcer la prévention, la protection, la poursuite des trafiquants et les partenariats pour lutter contre la traite des personnes.  

Il s’inscrit dans la continuité du plan quinquennal précédent et met l’accent sur la sensibilisation, la prise en charge des victimes, et la production de données statistiques. 

Pour rappel, une étude de l’OIM en 2021 a identifié plusieurs formes de traite au Mali, dont l’exploitation sexuelle des femmes et des enfants. L’étude a souligné la nécessité de renforcer les systèmes de détection des victimes et de sensibiliser les communautés aux risques de certaines pratiques culturelles. 

A son niveau, elle a organisé des formations pour les agents de maintien de l’ordre afin de faciliter l’identification des victimes de traite, notamment dans les zones frontalières et les gares. Ces formations visent à orienter les victimes vers des structures appropriées pour recevoir une aide multidimensionnelle, incluant des abris, des kits d’hygiène, une aide alimentaire et un soutien médical et psychosocial. 

En plus de tous ces efforts, il est nécessaire de sensibiliser plus sur les structures œuvrant pour la protection et la réinsertion des femmes au Mali. Cette identification des lieux de refuge et leur cartographie permettra à beaucoup de femmes victimes de ces pratiques d’en sortir dans la discrétion et sans subir d’autres conséquences liées à l’abandon du secteur. Pour ce faire, voici entre autres quelques centres d’écoute, d’orientation, d’insertion et de réinsertion au Mali. 

Cartographie des structures de protection des femmes et filles au Mali, Lutte contre les cas d'abus et d'exploitation

La cartographie des refuges pour les femmes victimes d’exploitation humaine

Organismes

Missions

Adresse

Contacts

Localisations

Association pour le Progrès et la Défense des Droits des Femmes APDF

Centre d’accueil

-favoriser le regroupement des femmes pour la défense de leurs droits et intérêts contre toutes les formes de violence …

Hamdalaye/BKO

Dernière mise à jour 05/2024
 Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Gao, Tombouctou, Kidal, Mopti, Nioro du Sahel (51 villages) et district de Bamako

+22376397283

https//maps.app.goo.gl/iKAhDpg4evircHyr7

 

Wildaf centre d’écoute Daoudabougou

-promouvoir et renforcer les stratégies qui lient le droit au développement pour l’émergence d’une culture d’exercice et de respect des droits des femmes en Afrique

Imm SOBATO entre torokorobougou et Magnanbougou avenu OUA/Bamako

+223 66412672

wildafmali@yahoo.fr

 

Bureau National Catholique de l’Enfance-Mali BNCE a faladje centre d’écoute et d’accueil aides ménagère

 

-développer un environnement plus protecteur en vue de la croissance intégrale de tous les enfants

Siège à Bamako et intervient à Sikasso, Ségou et Mopti

Bncemali223@gmail.com

https://www.facebook.com/www.bncemali.ml

 

 

Association de Défense des Droits des Aide-ménagères et Domestiques ADDAD-Mali a Niamakoro avec un centre d’accueil et de prise en charge

-défendre les aide-ménagères contre les violences physiques et sexuelles et pour un salaire décent

Bamako

addadmali@gmail.com

 

Centre Kanouya Kalaban kôrô plateau

 

Kalaban-coro/kti/Koulikoro

 

 

SAMU social Mali à l’hippodrome 1 centre d’écoute et de prise en charge

 

 

 

Aller à la rencontre des enfants et jeunes en situation de rue et n’ayant plus la possibilité d’aller vers les structures de droit

 Commun,

Mettre hors de danger ces enfants selon des procédures d’urgence médico-psycho-sociale,

Favoriser leur réinsertion et faire des actions de plaidoyer auprès des pouvoirs publics

Bamako/Mali

+22320219710

 

 

La cité des enfants à Niamakoro cité UNICEF pour accueil, écoute et prise en charge

Œuvrer dans la promotion et la protection des droits des enfants

Niamakoro/Bamako

 

 

 

Le Centre d’insertion et de réinsertion pour mineur femme et fille de Bolé à Bamako

 

 

 

 

 

L’ONG GRADEM a un centre d’accueil et de protection des filles prévenants des zones rurales, migrante à Sirakoro

 

 

 

 

 

 

SOS Village d’enfants Sanankôrôba

 

Sanankoroba/Koulikoro

 

 

 

SOS Village d’enfants Sévaré

 

Sévaré/Mopti

 

 

 

Maison des femmes à Bamako

 

Bamako : rive droite à Sabalibougou

Rive gauche à Darsalame

Kayes, Koulikoro, Ségou, Sikasso, Mopti, Gao, Tombouctou

 

 

 

OIM-Mali

Organisation internationale pour les migrations

 

Badalabougou,

Rue Gamal a Nasser, Porte 756, B.P.288 

Bamako, Mali 

 

+223 20 22 76 97 | +223 20 22 76 98 iombamako@iom.int Bamako  

 

 

J2F8+94Q

 

Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) au Mali

 

Rue 39 Lot 2704, Badalabougou Est, Bamako 

BP 120, BKO, Mali 

Un_rco_ml@one.un.org 

 

 

 https://mali.un.org/fr/about/about-the-un  

 

La Commission Nationale des Droit de l’Homme au Mali CNDH

 

Bamako

 Rue 359 – 1ère Rue après le palais des sports, Direction Hôtel Radisson BP. E 3512 Bamako – Mali

https://cndhmali.com/Adresse 

JXQF+Q98

 

Cartographie des structures de protection des femmes et filles au Mali, Centre d'écoute/accueil/protection

Les défis sont nombreux, mais la reconnaissance des droits des femmes et leur protection sont des étapes cruciales vers un avenir plus équitable et sûr pour toutes et tous. 

Une enquête de Albadia Hamadoun DICKO

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