FESTIMA 2020 : fêter le masque africain au tour de la cohésion sociale

   La 15e édition du Festival international des masques et des arts de Dédougou (FESTIMA) a ouvert grande ses portes le 29 février 2020 dans la cité de Bankui. Initié par l’Association pour la Sauvegarde des masques (ASAMA), la cérémonie d’ouverture de cet évènement majeur qui met en fête toute la ville de Dédougou a été placée sous la patronnage de Abdoul Karim Sango ministre de la Culture, des arts et du tourisme, la présidence du Pr Stanislas Ouaro, ministre en charge de l’Education nationale et sous le parrainage de Mahamadou Bonkoungou, PDG du groupe EBOMAF.  << Masque, dialogue des cultures et cohésion sociale >> a été le thème choisi par les organisateurs pour guider les festivités.

Une semaine durant, Dédougou sera en fête. Les festivaliers auront droit à des spectacles de masques du Sénégal, pays invité d’honneur, du Bénin, etc. à des expositions de masques du Burkina Faso, Togo, Mali, Bénin Côte-d’Ivoire, et de la Suisse il y aura également des séances de sensibilisation à l’endroit des scolaires, ainsi que des réflexions sur la problématique du masque africain. A toutes ces activités qui permettront de voir divers types de masques (en fibres, en feuilles, en tissus, etc.) Léonce Ki (Sécuritaire exécutif de l’Association pour la Sauvegarde des Masques) et les siens y ont ajouté marché africain (foire) dans le but de booster l’économie. A l’en croire cela permettra aux populations de Dédougou, de profiter d’une clientèle composée de plus de 100000 festivaliers pendant une semaine.

Un FESTIMA, de la promotion du dialogue et de la cohésion sociale

Par ailleurs, il faut aussi noter que le FESTIMA, n’est pas qu’économie, Il sera aussi question de brassage communautaire et de cohésion sociale. D’ailleurs, le thème : « Masque, dialogue des cultures et cohésion sociale » illustre bien cela. Dans le détail, Léonce Ki a donc fait savoir que le FESTIMA a également pour vocation de contribuer à la consolidation du dialogue social par les valeurs africaines surtout dans une situation sécuritaire assez particulière.

Aussi, le ministre de la Culture, patron de la cérémonie d’ouverture a, en effet fait une mention spécial aux organisateurs pour avoir tenu le pari organisationnel de cet événement spécial pour la culture burkinabè. Il a par le même temps, réitéré ses remerciements aux participants venus des quatre coins du monde pour assister au festival.” Merci pour la confiance faite au Burkina malgré le fait que certaines personnes vont jusqu’à peindre la carte du Burkina en rouge ” a-t-il conclu.

J. Ouédraogo

FESTIMA news

 

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Conseil des ministres : La Stratégie nationale de développement du warrantage présentée

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 12 février 2020, en séance ordinaire, de  09 H 30 mn à 15 H 05 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE,  Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, autorisé des naturalisations, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.  Lire la suite…

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Journée mondiale des légumineuses : 69,2% des ménages agricoles ruraux burkinabè cultivent les légumineuses

« Promotion des légumineuses dans un contexte d’insécurité et de changement climatique : défis et perspectives ». C’est sous ce thème que le Burkina a célébré la 2e édition de la Journée mondiale des légumineuses dans la ville de Réo, province du Sanguier dans la région du Centre-ouest, ce lundi 10 février 2020. Lire la suite…

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Fraude à la CNSS : Le président du jury de surveillance et son vice se contredisent à la barre

Suite au recrutement de mai 2018 à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, une accusation de fraude avait défrayé la chronique surtout sur les réseaux sociaux. Afin de situer les responsabilités sur cette affaire louche, la Justice s’était saisie du dossier. C’est ainsi qu’après l’audience du 7 janvier dernier qui n’avait pas pu permettre de livrer le verdict, le procès a repris ce mardi 4 février 2020 au tribunal de grande instance de Ouagadougou. A la barre, Daniel Sawadogo, Chef de gestion administrative et prévisionnelle à la CNSS, qui a nié les faits qui lui sont reprochés. A cette audience, ce dernier et Norbert Zéda, ex-DRH de la CNSS ne parlent pas le même langage. L’audience a été suspendue et reprendra le 18 février 2020.

Poursuivi pour fraude, d’avoir favorisé une fraude au concours de recrutement de 85 agents au compte de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), Daniel Sawadogo, Chef de service gestion administrative et prévisionnelle à la CNSS ne reconnaît pas les faits qui lui sont reprochés. Il lui a été notamment reproché, à cette audience du 4 février de n’avoir pas informé son supérieur hiérarchique, c’est-à-dire, l’ex-DRH  de son lien avec certains candidats et ce, avant le déroulement du concours, alors qu’il était dans le processus d’organisation  dudit  concours en tant que vice-président du jury de surveillance. Daniel Sawadogo aurait présenté à l’ex-DRH son frère Abel Sawadogo et son frère en Christ, Marcel Zongo  tous deux alors candidats. En effet, selon les faits relatés, Daniel Sawadogo, avait au cour du tirage au sort qui s’est déroulé à l’ANPE (Agence nationale pour la promotion de l’emploi), présenté de façon informelle, son petit frère et Marcel  Zongo à l’ex-DRH après que ces derniers aient pu tirer «  Oui »  au tirage au sort permettant de participer au concours proprement dit.

Confronté à ces propos tenus ultérieurement, le vice-président du jury de surveillance au moment des faits, a avoué que  lorsqu’il  présentait  ses connaissances  à l’ex-DRH, son intention n’était pas que celui-ci fasse quelque chose en leur faveur. L’ex-DRH ne reconnait pas avoir échangé avec son ex-collaborateur sur la situation de Marcel Zongo, qui serait dans une posture sociale difficile. Mais Daniel Sawadogo maintient sa  position sur l’information informelle de l’ex-DRH. Et pour l’ex-DRH qui, depuis le début de l’audience, relevait que Daniel Sawadogo serait celui qui lui a proposé les noms des agents qui feront la levée des anonymats, son ex-chef de services est catégorique : « Je n’ai jamais été associé. Je n’ai pas participé à la levée des anonymats. Mon travail s’est arrêté après l’administration du concours. Et après, j’ai été associé à la délibération ».

Abel Sawadogo, témoin admis audit concours est le petit frère de Daniel Sawadogo. Il a été confronté à la copie qui semble être manipulée et qui aurait fait de lui un admis à ce concours. Il reconnaît que la copie incriminée lui appartient car c’est sa signature qui y est apposée. Et pour la différence d’écriture entre l’entête  le corps  du devoir, Abel Sawadogo, dit avoir utilisé deux stylos au cours  de la composition. Autre chose concernant cette copie, la correctrice ne reconnait pas l’observation qui figure sur la copie incriminée. Mais pour Me Marcellin Zéba de la partie civile, cette différence d’écriture est la preuve que cette copie à la base de l’admission de Abel Sawadogo a été manipulée.

Sur la question du Tribunal de savoir ce que pense Daniel Sawadogo de ce qui est constaté sur les copies de ceux qui semblent lui être proches, il répond  ainsi : «  Je  constate qu’il y  a eu une manipulation  des copies  mais je  n’ai absolument rien avoir avecJe n’ai jamais eu accès au bureau de l’ex-DRH depuis que les copies y ont été déposées ». Mais Liliane Saré, secrétaire de direction à l’époque des faits, a indiqué que Daniel Sawadogo a souvent eu accès au bureau de l’ex-DRH tout comme les visiteurs,  l’agent de liaison et certains agents. Et pour elle, c’était souvent pour  des appels externes  et pour le rafraichissement à partir du réfrigérateur que les agents entraient dans le bureau de l’ex-DRH. Après des observations des Conseils des 7 prévenus, le Tribunal a suspendue l’audience qui reprendra le 18 février 2020.

Alexandre Moyenga (Stagiaire)

Latribunedufaso.net

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Commune de Fara : Plus de 4 000 CNIB subventionnées pour la population

La commune de Fara, était en ébullition le samedi 1er février 2020.  Deux évènements majeurs étaient à l’affiche, le lancement de la 2e édition de la coupe du maire de Fara et le lancement d’une opération d’établissement de Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) au profit de la population. Ces activités ont été patronnées par Lassané Kaboré, ministre de l’Economie, des finances et du développement.

Lassané Kaboré, ministre de l’Economie, des finances et du développement remettant une CNIB à une bénéficiaire

Située dans la province des Balès, région de la Boucle du Mouhoun, la commune de Fara a drainé du monde ce samedi 1er janvier 2020. Les filles et fils se sont mobilisés dans la cuvette du stade Zonou Issa pour vivre le lancement de la 2e édition de la coupe du maire de Fara placée sous le patronage du ministre de l’Economie, des finances et du développement, Lassané Kzaboré, le co-parrainage du Directeur général de Yelhy technologie international, Cyrille Bambara et du 5e vice-président de l’Assemblée nationale Abdoulaye Mossé, avec comme invités le ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo et le Larlé Naaba Tigré.

Pour le maire Karim Nignan le thème de cette seconde édition qui est « Le sport, facteur de cohésion sociale », connaitra la participation de 16 équipes. Pour l’occasion le club de football Rahimo viendra pendant les phases éliminatoires pour détecter des talents. Et peut-être qu’il y aura des futurs Bertrand Traoré et Edmond Tapsoba qui sortiront du lot afin de rendre fière la nation toute entière au plan sportif. Il a invité les jeunes qui prendront part à cette compétions au fair-play dans le jeu et à incarner le thème de ladite édition à travers du beau jeu.

Le maire de la commune de Fara Karim Nignan

Le patron de la 2e édition de la coupe du maire, Lassané Kaboré a félicité l’édile de Fara pour cette initiative qui renforce les liens entre les populations. « Nous souhaitons que cela soit l’occasion de fraterniser et de communier ensemble, surtout que de nos jours le vivre ensemble est mis à mal. Nous devons travailler à ce que l’union, la cohésion existe, quel que soit nos opinions politique et autre. Ce qui est essentiel, c’est la solidarité, la fraternité et le développement de notre patrie », a-t-il laissé entendre. Il a félicité le maire et son conseil municipal pour le travail abattu et les efforts de développement.

En marge du lancement de la coupe du maire, 1 250 CNIB subventionnées par le ministre ont été remis aux bénéficiaires. Pour le donateur, le cout réel de la CNIB est de 2500 FCFA et des compatriotes, des frères et sœurs n’arrivent pas à supporter ce coût. C’est dans un élan de solidarité, qu’il a donc décidé de subventionner à raison de 2 000 FCFA l’établissement de la CNIB. Une opération qui a permis par exemple au sieur Waké Zongo qui avait une carte d’identité depuis 1979 de se faire établir une nouvelle pièce et d’être en règle. « Dans une première opération, 1 250 CNIB ont été établis, la demande étant toujours forte dans les 25 villages que compte la commune de Fara, une nouvelle opération d’établissement de 2 000 CNIB a été lancé ce samedi 1er février 2020 », a-t-il souligné.

Le Larlé Naaba Tigré

Présent pour l’occasion, le Larlé Naaba Tigré a décidé d’apporter un coup de main au ministre de l’Economie, des finances et du développement en faveur de la population de Fara. « Je suis l’un des pionniers en matière de subvention des CNIB dans la commune de Ouagadougou, il était loisible d’accompagner cette initiative en subventionnant aussi 1 000 CNIB », a-t-il indiqué. Pour lui, beaucoup de citoyens burkinabè circulent sans pièce, ce n’est pas du tout recommandé. Il a invité ceux qui le peuvent à subventionner même si c’est une seule CNIB à 2 000 FCFA, ce qui sans doute fera plaisir à un bénéficiaire.

Séance tenante un appel à contribution a été lancé. Ce qui a permis de mobiliser des ressources pour l’établissement de 100 CNIB, portant donc à 4 350 le nombre total des subventions. A en croire le donateur Lassané Kaboré, cette opération lancée à Fara va s’étendre à d’autres communes de la province des Balés.

Marcus Kouaman

(marcus@latribunedufaso.net)

Latribunedufaso.net

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Suivi citoyen des politiques publiques : Les communes de Boni, Pa, Toécé et Zitenga satisfaisantes des actions du GERDDES-Burkina

Le Groupe d’étude et de recherche sur la démocratie et le développement économique et social (GERDDES-Burkina) a fait le bilan à mi-parcours du projet « Suivi citoyen des politiques publiques dans quatre communes rurales du Burkina Faso », lancé au quatrième trimestre de l’année 2019 et qui va se poursuivre en s’étendant à trois autres provinces en 2020. Le bilan porté à la connaissance des hommes de médias le mardi 28 janvier est largement positif, foi des bénéficiaires et des partenaires techniques et financiers. Lire la suite…

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Vote des personnes déplacées internes : pour le compte de quelle localité faut-il compter leurs voix ?

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a mené une étude sur le vote des personnes déplacées internes (PDI) dans les cinq régions où la situation sécuritaire a affecté considérablement les populations entrainant pour la plupart d’entre elles des déplacements. Si le dialogue politique de juillet 2019 avait permis un consensus autour du vote de ces Burkinabé forcés de quitter leurs localités, la question sur la prise en compte de leurs voix est toujours en attente de résolution. Lire la suite…

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Coronavirus : Des cas signalés dans plusieurs pays, les précautions à prendre  

Dans une lettre en date du 23 janvier 2020, le ministère de la santé informait ses directeurs régionaux et généraux des Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) et des Centres Hospitaliers Régionaux (CHR) de l’apparition en Chine d’un virus jusque-là non maîtrise. Afin de minimiser les risques d’exposition au Coronavirus, le ministère a invité au renforcement des mesures de surveillance épidémiologique au niveau des points d’entrée et dans les structures de soins. Lire la suite…

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