Ce jeudi 12 Octobre 2023 à Ouagadougou, le comité de mise en œuvre du projet Technopôle Pharmaceutique, a tenu un atelier de mobilisation des opérateurs économiques du Burkina Faso. Cette rencontre a pour objectif d’étaler le projet du Technopôle pharmaceutique en cours à Kokologho aux opérateurs économiques afin de susciter leurs appropriation et adhésion massive au projet.
Pour le Secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, Samuel Paré, le Technopôle pharmaceutique est « une combinaison sur un espace géographique, d’entreprises innovantes, de centres de formation, et d’unités de recherche publics ou privés, engagés dans une démarche partenariale destinée à dégager des synergies pour la mise en valeur du potentiel de croissance des secteurs porteurs de l’économie (piliers et leviers de croissance) et la recherche d’une masse critique d’investissements et de productivité, pour atteindre une compétitivité mais aussi une visibilité au niveau national voire international ».
Notons que dans la dynamique de l’opérationnalisation dudit projet, plusieurs actions ont été réalisées. Il s’agit, entre autres, de l’identification d’un site de 77,92 hectares dans la commune de Kokologho, la réalisation de 8 études prioritaires portées par des cabinets nationaux et d’autres études complémentaires dont 2 sont bouclées et les 3 autres sont en cours de réalisation. Il faut noter aussi l’élaboration d’une feuille de route, la prise de l’arrêté conjoint N°2023 162 /MESRI/MEFP du 19 mai 2023 portant création, objet, classification, administration, gestion et fonctionnement de la phase 1 du Projet de développement du Technopôle pharmaceutique à Kokologho.
A entendre Samuel Paré, le technopôle pharmaceutique va contribuer à l’amélioration de l’accès aux produits de santé de qualité, sûrs, efficaces et à un coût abordable pour une couverture sanitaire universelle réussie.
« La balance commerciale connaitra aussi une amélioration à travers la réduction des importations des produits pharmaceutiques qui sont actuellement d’environ 99%. » a-t-il ajouté.
Ines Tougma (stagiaire)
Latribunedufaso.net