Le lundi 21 août 2023 à Ouagadougou, le Secrétaire technique chargé de la relève sportive du ministère en charge des Sports et de la Jeunesse, Abdallah Golo a animé une conférence de presse sur l’organisation de la première édition des Jeux nationaux de la relève sportive (JNRES). Objectif, informer la population de la tenue de ce grand évènement d’envergure national.
Selon Abdallah Golo, la première édition des JNRES va se tenir du 24 août au 02 septembre 2023 à Bobo-Dioulasso. Ce sont au total 107 structures de formation de la relève sportive du Burkina Faso qui prendront part à cette activité. Elle va concerner les petites catégories (enfants de 2008-2010) et les différentes disciplines concernées dont le football, le handball, le basketball, le cyclisme, le volleyball, la lutte et l’athlétisme.
Environ 2000 athlètes et encadreurs rivaliseront sur les sites de compétitions du Stade Sangoulé Lamizana, des plateaux du CENOU, du Stade Wobi, du plateau Yéguéré, du terrain de l’AJEB et sur le boulevard (en ce qui concerne le cyclisme).
Le présent projet intervient dans le cadre de la Politique nationale des sports et des loisirs (PNSL) et vise, entre autres, à professionnaliser le sport burkinabè par le développement et la valorisation du talent sportif, doter les différentes régions d’infrastructures sportives de proximité, rendre opérationnel la relève sportive et la promotion des petites catégories au Burkina Faso.
Il faut noter que les JNRES tirent leurs fondements des jeux de l’espoir des années 1990 dont la dernière édition a eu lieu à Tenkodogo en 1993, la coupe du parc animalier de Ziniaré de la présidence du Faso des années 2000, la coupe du président de l’Assemblée nationale, feu Salifou Diallo et l’avènement du projet de la relève sportive du ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’emploi en 2020.
Cette édition, faut-il le rappeler, est placée sous le haut patronage du président de l’Assemblé législative de Transition (ALT), Ousmane Bougouma et sous la présidence du ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’emploi, Boubakar Sawadogo.
Rosana Astride Kiendrebeogo et Ines Tougma (stagiaire)
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