C’est le Centre d’accueil Saint Jean Eudes d’Attokpocodji qui a accueilli la cérémonie d’ouverture de la 8e édition du Refresher Program de l’Union catholique africaine de la presse (UCAP). Les journalistes et communicateurs catholiques de l’Afrique de l’ouest, vont du 9 au 17 août réfléchir à comment contribuer dans la recherche de la paix et le dialogue interreligieux en Afrique.
Durant des jours plus de 80 participants du Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée Conakry, Mali, Nigeria, Sénegal et du Togo vont se pencher sur le thème « Dialogue interreligieux et promotion de la paix en Afrique de l’ouest : contribution des communicateurs et des professionnels des médias ». Après la cérémonie officielle d’ouverture, c’est par la conférence inaugurale portant sur le thème principal de l’édition du Refresher Cotonou 2023 que les travaux ont demarré.
Monseigneur Bernard de Clairvaux Toha, Evêque du diocèse de Djougou (Bénin), a revisité l’histoire des religions, les plus pratiquées dans la région Ouest-africaine. Une région où existe principalement les religions traditionnelles, l’islam et le christianisme.
Pour lui, la diversité et la pluralité ethnique ou religieuse devaient être un atout pour le vivre ensemble au lieu d’être un frein. Le prélat a invité les peuples de l’Afrique de l’ouest à se connaître. La connaissance de soi permettra à coup sûr de briser les stéréotypes qui exacerbent la méfiance et désagrègent le tissu social. Comme solution pour la promotion de la paix, l’aurateur du jour a préconisé la valorisation de la tolérance religieuse,“le dialogue franc”, “les échanges interreligieux”, “les projets de développement communautaires”, “l’éducation interreligieuse”.
Après la communication inaugurale, le deuxième panel qui avait pour thème “Solidarité africaine face à l’extrémisme religieux : quel rôle pour les medias et communicateurs ?” a été développé par deux enseignants chercheurs. Théodore Loko, ancien ambassadeur du Bénin près le Vatican, enseignant chercheur et Fernand Nouwligbeto, journaliste, enseignant chercheur également.
Les deux chercheurs ont rappelé la responsabilité sociale des journalistes dans l’exercice de leur métier. Ils ont fait savoir que la plume est une arme qui peut contribuer à exacerber une crise. Les exemples d’articles et de contenus tendancieux de médias au Rwanda ont été cités en illustration.
Marcus Kouaman
Latribunedufaso.net