Les vendredi 14 et samedi 15 octobre 2022, se tiennent les assises nationales de la transition, à la salle des conférences de Ouaga 2000. Les forces vives de la nation à l’issue des travaux procéderont à l’adoption d’une nouvelle Charte qui va guider le reste de la transition en cours.
A la suite des évènements des 29 et 30 septembre 2022, le nouveau président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), Capitaine Ibrahim Traoré, a convoqué les Assises nationales. Cette rencontre vise à trouver une solution consensuelle qui permettra au pays de se doter d’un cadre légal-institutionnel pour la conduite de la Transition et de faire face aux défis du moment.
Lors de la cérémonie d’ouverture, le président du MPSR s’est fait représenté par le Capitaine Marcel Meda. Ce dernier a appelé les filles et fils du pays à taire leurs divergences, à travailler pour écrire une page nouvelle de l’histoire du Burkina, celle d’un peuple qui assume son destin et se donne les orientations pour la construction d’une nation capable de restaurer la paix, la sécurité et amorcer le développement durable. « Je voudrais vous inviter à apporter des contributions enrichissantes en mettant au centre l’intérêt supérieur de la Nation ainsi que les aspirations profondes et légitimes du peuple burkinabè » a-t-il exhorté.
Pendant que les discours se tiennent à l’intérieur, des manifestants s’agglutinent au tour de la salle de conférence de Ouaga 2000.
Issouf Tapsoba
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Encadré : Attentes des participants aux assises nationales : « Nous considérons le Capitaine Ibrahim Traoré comme le président du Faso »
Rachid Barry, Consul honoraire du Burkina à Huston aux Etats Unis : « Nous attendons la remise en marche des institutions de l’Etat notamment la mise en place des organes dirigeants et l’Assemblée législative de transition (ALT). Le plus important pour la diaspora est d’avoir une personne intègre comme président du Faso. »
Lassané Sawadogo, coordinateur du Front de défense pour la Patrie : « Nous sommes présents ce matin pour soutenir le président Traoré puisque les Assises nationales ont pour but d’adopter la Charte de la transition et de choisir le président. Mais pour nous, il n’y a plus de choix à faire. Nous considérons le Capitaine Ibrahim Traoré comme le président du Faso. Nous n’allons pas permettre à qui que ce soit de songer croire qu’il peut être le président. Nous attendons ce moment depuis longtemps pour qu’un jeune vienne prendre les rênes du pays afin de tout réformer pour renforcer la stabilité du pays et la restauration de la souveraineté et du territoire. En se basant sur les actes qu’il a déjà posé sur le terrain, nous sommes convaincus qu’il sera à la hauteur de nos attentes. »
François Zangré, porte parole de la composante politique : « Les attentes de la jeunesse de ses Assises nationales sont nombreuses. Il s’agit notamment de la reconquête du territoire, la refondation réelle du pays. En matière de gouvernance, nous souhaitons que les forces vives de la nation puissent adoptées les grandes lignes de la gouvernance afin que la conduite de la transition soit une gouvernance de vérité et d’inclusion. Aussi, avec la mobilisation et l’engouement autour du Capitaine Ibrahim Traoré, nous pensons qu’au sortir de ces assises la réconciliation nationale pourrait être une réalité. Quand on fait un coup d’Etat, on doit avoir le courage de l’assumé. Nous soutenons le Capitaine Ibrahim Traoré et nous souhaitons le maintenir à la tête du pays. »
I.T
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