Le 30 septembre 2022, le Burkina Faso assistait une fois de plus à un coup d’État. Le Capitaine Ibrahim Traoré mécontent de la gestion du Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, a contraint ce dernier à rendre sa démission le 02 Octobre 2022. Dans l’optique de recueillir les attentes de la population à l’endroit du tout nouveau président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) et Chef de l’Etat, Latribunedufaso.net a réalisé un micro trottoir. Lisez plutôt !
Issaka Ouédraogo, vendeur ambulant : « Je suis heureux de ce coup d’Etat, car les actions déjà accomplies par l’actuel chef d’Etat sont satisfaisantes. Déjà sur le plan alimentaire, Il a fait envoyé par voie aérienne, des vivres à la population de Djibo qui souffrait de famine. Pour un début, c’est très satisfaisant et ça montre que la suite sera bonne. Je prie donc que Dieu le guide et l’assiste afin que tout se passe bien. Il faudra que les gens arrêtent de le traiter de très jeune pour son poste car le pouvoir n’a pas d’âge. »
Léonie Zongo, étudiante : « Ma plus grande attente est la sécurité du pays. Il y a une chose que je n’arrive pas à comprendre. J’ai remarqué que, généralement, c’est les soldats avec un ou deux ans d’expérience dans l’armée que les autorités envoient au front au lieu des soldats plus expérimentés ayant au moins cinq années d’expérience. Il faut que les autorités face beaucoup d’efforts à ce niveau. Aussi, je ne comprends pas pourquoi elles (autorités) communiquent sur les stratégies de lutte contre le terrorisme avant leurs mises en ouvres. Je me dit que l’ennemis peut organiser une contre-offensive. Donc à mon sens, il faut garder secret notre stratégie de lutte contre ce fléau. »
Oumarou Koanda, citoyen : « Le travail est déjà bon, je prie que Dieu l’aide afin qu’il puisse travailler comme le veut le peuple. Qu’il n’écoute pas ceux qui pensent qu’il est très jeune mais qu’il travaille vraiment à satisfaire le peuple. »
Rémy Kafando, employé de commerce : « Je demande à Dieu d’aider Traoré à bien diriger le pays et je souhaite à Traoré une oreille attentive. Qu’il écoutes ses aînés et cadets pour la bonne gestion du pays car la jeunesse compte sur lui. Ce qui prime, c’est la sécurité. Que le pays retrouve sa sécurité pour que nous puissions vivre ensemble comme autrefois. »
Zeynabou Bandé, vendeuse de jus naturels : « Nous demandons à Dieu d’aider le nouveau dirigeant pour la bonne gestion du pays. Que les déplacés internes retrouvent leurs toits et que le Burkina Faso retrouve son beau vivre. »
Soumaïla Dianda, vendeur d’objets d’art : « Nous, la jeunesse, sommes tous mobilisée pour une meilleure gestion du pays. Comme nous avons toujours soutenu les présidents passés, nous soutenons aujourd’hui Ibrahim Traoré dans sa bonne gestion du pays. Il faut que le Burkina Faso retrouve la sécurité et que l’on puisse ensuite lutter contre la corruption, les problèmes de santé etc. C’est pourquoi la jeunesse voudrait une coopération avec la Russie pour diversifier les partenariats de lutte contre le terrorisme. Depuis que nous sommes avec la France nous ne voyons rien de concret. Nous appelons toute la jeunesse, tous les burkinabés pour que tous ensemble nous nous battons pour le pays car il nous appartient à tous. Nous nous lèveront contre toute force qui voudrait déstabiliser Ibrahim Traoré. »
Mamounata Kabré, étudiante : « C’est la situation d’insécurité que le pays traverse qui me préoccupe le plus. Si cela est réglé, tout le reste suivra notamment la crise économique et sociale. »
Gaston Dipama, vendeur d’objet d’art : « Je suis très content de la gestion de Ibrahim Traoré car la population de Djibo a été ravitaillée. Je lui demande de travailler à ce que le Burkina Faso retrouve la sécurité et que toute la population soit à nouveau réunie pour que les autres ne se moquent plus de nous. Que l’ensemble des hommes de tenues ( militaires, gendarmes, policiers ) , tous, s’unissent pour que nous maintenions très haut le flambeau du pays. »
Josiane Compaoré, étudiante : « J’ invite les nouvelles autorités à travailler à restaurer la sécurité dans le pays. En plus, il faut revoir le prix des denrées alimentaires qui est aujourd’hui hors de la portée de la plupart des populations burkinabè. C’est surtout la sécurité le plus important. C’est le principal problème du pays. Si le pays est en paix, tout rentrera dans l’ordre. »
Madame Yaméogo, étudiante en Sciences économique et de gestion (SEG) : « Depuis plusieurs année, le Burkina Faso traverse une crise multidimensionnelle. Nous voulons retrouver au plus vite la paix d’avant. Nous souhaitons que la situation s’améliore. Nous avons appris qu’il y a des compatriotes dans certaines localités qui sont obligés de manger des feuilles pour pouvoir survivre. C’est triste. Cette situation montre que le pays est dans l’urgence. C’est d’ailleurs ce que l’actuel président, le Capitaine Ibrahim Traoré a dit. Tout est urgent, il faut aller vite. J’exhorte tout le peuple burkinabè à se mobiliser derrière lui pour la réussite de cette transition. Aussi, il y a des gens de mauvaise foi qui distillent de fausses informations dans l’opinion. J’appelle la population à se départir de ces pratiques qui entravent le développement du pays. »
Issouf Tapsoba et Astride Kiendrebeogo ( stagiaire)
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