Dans le cadre du lancement du projet d’étude « évaluation des indicateurs de l’universalité de l’internet au Burkina Faso », la commission nationale burkinabé pour l’UNESCO s’est réunie ce jour 13 Octobre 2022 à Ouagadougou.
L’objectif de ce projet est de doter le Burkina Faso d’un document d’évaluation des indicateurs de l’universalité de l’internet pour un développement durable. Spécifiquement, ce projet vise à :
• contribuer à faire connaître le secteur de la Communication Information (CI) de l’UNESCO, ses programmes et actions ainsi que le cadre des indicateurs de l’internet par les acteurs du Burkina Faso;
• disposer d’une cartographie de l’environnement de l’internet au Burkina Faso (cadre juridique, institutionnel et organisationnel, etc.) ;
• faire l’évaluation des indicateurs de l’universalité de l’internet au Burkina Faso;
• identifier les lacunes et faire des recommandations d’amélioration de l’environnement national de l’Internet;
• élaborer une stratégie de plaidoyer et vulgariser le rapport final de « l’évaluation des indicateurs de l’universalité de l’internet du Burkina Faso».
Pour se faire, la réalisation de l’étude passera principalement par six (06) étapes. Il s’agit de l’identification des sources et de la matière disponibles ; l’élaboration d’un plan de recherche ; la collecte des données ; l’analyse des données (avec comme sous points : évaluation des éléments factuels quantitatifs, évaluation des données factuelles qualitatives, etc.) ; l’établissement des rapports et recommandations ; l’organisation des ateliers nationaux de validation.
« Les résultats de l’étude une fois approuvés par les ateliers et les partenaires, seront transmis en Conseil des ministres pour adoption. » a souligné Issa Somé, Secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation . Il a ajouté que le document sera une référence pour les travaux futurs de recherche et les politiques publiques sectorielles.
Financée par l’UNESCO, l’étude devrait normalement durée un mois selon Sadouanouan Malo, représentant des consultants. « Si tout se passe bien en un mois on pourra finir la collecte des données et produire un premier draft qui sera amandé par un comité de pilotage mise en place par la commission de l’UNESCO » . A-t-il signifié.
Le comité chargé du pilotage du projet est composé de représentants des ministères de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ; de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ; de la Communication, des arts et du tourisme ; des Institutions de la régulation ; et de la Société civile.
A en croire Sadouanouan Malo, cette étude va montrer les limites d’utilisation d’internet au Burkina et va permettre au pays d’activer un certain nombre de socles pour pouvoir rendre universel l’accès à internet.
Astride Kiendrebeogo ( stagiaire)
Latribunedufaso.net