Dans le cadre le l’élaboration du plan de renforcement des capacités institutionnelles du secteur agropastoral, le Ministère de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques (MARAH) a organisé un atelier ce vendredi 15 juillet 2022 à Ouagadougou.
Cet atelier a pour objectif de permettre aux participants de faire une description constructif pour permettre aux consultants de répondre aux besoins du Ministère.
Il a été présidé par Yves Gérard Bazié, Directeur général des études statistiques et sectorielles du Ministère de l’agriculture, représentant du Secrétaire général du MARAH.
Au Burkina Faso, le secteur agricole contribue en moyenne 50% du Produit intérieur brut (PIB) depuis trois décennies. Ce qui fait de lui le pilier de notre pays. Il est également le secteur pourvoyeur d’emplois qui génère plus de revenus au profil des ménages ruraux.
Malgré son importance, il présente de nombreux défis qui sont entre autres la recrudescence des attaque biologique et phytosanitaire des productions agropastorales, l’accroissement durable de la productivité, des revenus des producteurs qui sont nécessaires pour sa transformation structurelle.
C’est pour cette raison que le Ministère de l’agriculture , des ressources animales et halieutiques (MARAH), a organisé cet atelier dans le but de revoir et renforcer les capacités de son secteur en vue de résoudre les défis auxquels ils sont confrontés. « Cette étude dont l’objectif est de concevoir un plan de renforcement de capacités du secteur agricole, vient donc à point nommé », a déclaré Yves Gérard Bazié représente du Secrétaire général du MARAH.
Cette étude va permettre de faire entre autres, un diagnostic, des propositions pour construire un plan de renforcement de capacités institutionnelles qui va aborder tous les défis systémiques au développement et à la transformation du secteur agricole. Elle se veut également participative et inclusive qui va permettre la présentation du rapport de démarrage et la méthodologie qui sera utilisée par les constituants qui seront mises à la disposition du ministère. « Elle devra s’adresser à toutes les questions pertinentes de notre département passant par la mobilisation des ressources et financement, l’accès aux intrants et équipements, appui conseil et agricole et animale, gestion des infrastructures hydroagricole et l’irrigation , la sécurité alimentaire, la gestion des ressources humaines, gestion des risques agricoles et système d’information et le système de planification et de suivi et évaluation », dit-il.
« Pour réussir notre mission, il nous faudra une très bonne organisation institutionnelle qui va permettre d’être efficace sur le terrain », a affirmé Yves Gérard Bazié.
Pour représentant de l’Alliance pour la révolution verte au Burkina (AGRA) Christian Raoul Ouédraogo, chargé du programme de l’AGRA, pour pouvoir mettre en œuvre le plan agropastoral, le ministère doit être doté de structures et de compétences nécessaires pour pouvoir remplir sa mission. L’AGRA, étant une institution qui œuvre pour la transformation des produits de l’agriculture et présent dans treize pays a décidé d’accompagner le Burkina Faso dans la mise en œuvre de son plan d’investissement agro-sylvo-pastoral.
Haramy Son
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