Le clap d’ouverture de la 27e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a été donné ce samedi 16 octobre 2021 par le président du Faso, Roch Kaboré à la suite d’une cérémonie riche en couleur qui a réuni un monde fou à la cuvette du Palais des sports de Ouaga 2000.
C’est parti pour la 27e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Le président du Faso, Roch Kaboré a donné le clap d’ouverture des festivités ce samedi 16 octobre 2021 au Palais de sport de Ouaga 2000. Entre allocutions, prestations musicales, chorégraphie, jeux de lumière, les festivaliers ont vécu un moment magique.
L’occasion était belle pour la ministre de la Culture, des arts et du tourisme, Elise Ilboudou/Thiombiano de rendre un hommage mérité à ses devanciers, qui ont porté haut le flambeau du FESPACO et de son rayonnement à travers le monde. Elle affirme s’inscrire dans leur dynamique pour un FESPACO toujours plus beau, toujours plus fort. Dans ses hommages, elle n’oublie pas tous les cinéastes, les acteurs, les actrices du monde du cinéma, et tous les techniciens qui se sont endormis au moment où le cinéma africain avait besoin d’eux.
C’est sous le thème : « Cinéma africain et de la diaspora, nouveau regard, nouveaux défis », qu’a été placé cette 27e édition du festival. Selon la ministre des Arts, il se veut un faisceau de convergence et de compétence en la matière pour célébrer et magnifier dans la diversité des expressions, l’image du continent africain. La filière du cinéma est en pleine mutation. Pour la ministre, la tenue de cette édition, donne l’occasion de réfléchir sur le devenir du cinéma et de l’audiovisuel, afin d’être très compétitif sur le marché des films.
Pour rivaliser avec le cinéma des autres continents, des défis sont à relever. Ils sont entre autres, l’insuffisance de financement, la faiblesse de la production, les difficultés liées à la production, la diffusion et l’exploitation, la promotion des films africains sur les plateformes numériques, etc., a indiqué Elise Ilboudou/Thiombiano. De sa conviction, c’est ensemble avec les acteurs, la diaspora, que les solutions pérennes seront trouvées, pour affronter et résoudre les difficultés qui freinent l’évolution du cinéma africain.
La présente édition a enregistré une participation et un nombre record de films. Au total, 1 132 films ont été inscrits et 239 ont été sélectionnés. Dans la catégorie des longs métrages, 17 films issus de 15 pays ont été retenus. La patronne de la culture au pays des Hommes intègres, voit cela comme le signe d’une vitalité cinématographique sur le continent, et estime que cela donne de grands espoirs. « Espoir pour la production, espoir dans la relève, espoir dans la qualité », souligne-t-elle.
Pour cette édition, le Sénégal est le pays invité d’honneur. Dans son adresse, la ministre a rendu hommage à ce pays de cinéma. Pour le ministre de la Culture et de la communication du sénégal, Abdoulaye Diop, le FESPACO est un patrimoine du continent africain et de la diaspora, un miroir, et un projecteur puissant de la culture africaine. Il rassure la ministre de la pleine participation de son pays aux festivités de cette 27e édition du FESPACO avec les 19 films sénégalais sélectionnés dont 14 sont en compétition officielle. A son tour, il a rendu hommage aux cinéastes et promet que son pays s’investira pour la réussite de la présente édition.
Julien Sawadogo
Latribunedufaso.net