Le ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro, a officiellement lancé les épreuves écrites du BEPC, BEP, CAP et CEP session 2021, ce mardi 22 juin 2021, au Groupe scolaire Saint Viateur, à Ouagadougou. En marge de ce lancement, il a évoqué les statistiques et l’organisation des examens précités dans les zones qui font face à l’insécurité.
C’est au Groupe scolaire Saint Viateur de Ouagadougou que le ministre en charge de l’éducation nationale, Pr Stanislas Ouaro, a officiellement donné le top départ des épreuves écrites du BEPC, BEP, CAP et CEP session 2021. En effet, accompagné du maire de la ville de Ouagadougou ; du maire de l’arrondissement 10 de la ville de Ouagadougou ; du président de l’Union nationale des associations des parents d’élèves du post-primaire, secondaire, supérieur du Burkina (UNAPES-B) et du gouverneur de la région du Centre, il a, à travers les candidats inscrits aux jurys du centre «Groupe scolaire Saint Viateur», encouragé et souhaité bonne session et plein succès à tous les candidats sur l’ensemble du territoire national. A l’échelle nationale, ils sont 769 629 candidats à la quête de leur parchemin de fin de cycle. De ce nombre, le Pr Stanislas Ouaro dénombre 301 357 candidatures au compte de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC); 450 502 inscrits au Certificat d’études primaires (CEP); 17 770 inscrits au Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) et 10 762 inscrits pour le Brevet d’études professionnelles (BEP).
De ses statistiques, le ministre indique que pour la présente session, elles sont en baisse au niveau de l’examen du BEPC et en croissance aux examens de l’Enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP) que sont le BEP, le CAP et le CEP. À l’entendre, à la présente session, on enregistre un accroissement de 02,15% au CEP, 15,31% aux examens des EFTP et une baisse de 05,07% (représentant 16 109 candidats en moins) au BEPC par rapport à la session de 2020. Pour ce qui de la participation des filles, il laisse entendre que la parité est même inversée. Ainsi il fait savoir qu’au CEP, les filles représentent 54% des candidats ; 37,95% aux examens des EFTP et 55,99% au BEPC.
En termes d’organisation, le Pr Ouaro fait savoir que des travaux ont été entamés pour le bon déroulement desdites compositions. « Nous avons travaillé à ce que les conditions soient réunies. Nous avons tout mis en œuvre pour que les programmes puissent être achevés, de ce point de vue, nous pensons que les candidats sont prêts. », dit-il et de faire savoir, que c’est une œuvre humaine qui pourrait avoir quelques imperfections. Il prit alors en illustration le cas d’une localité de la région des Hauts Bassins. « Déjà, on me signalait qu’au niveau de la région des Hauts-Bassins, il y a une localité où il pleut et les élèves du centre secondaire qui sont autour de 140 élèves ont du mal à pouvoir traverser, lorsqu’il y aura un décru, ils iront poursuivre la composition avec des épreuves de remplacement. », s’est-il exprimé.
Pour les élèves déplacés internes, le ministre informe que ces élèves composent dans les mêmes conditions que les autres candidats sur l’ensemble du territoire burkinabé, car dit-il, une organisation est faite dans leur zone d’accueil. « Ils participent aux examens dans les mêmes conditions. Maintenant il se trouve que dans certaines localités, au regard du dernier développement de la situation sécuritaire, nous avons dû déplacer des candidats. », a-t-il fait comprendre. Pour cette situation-ci, il annonce que lesdits centres ne pourront être dévoilés.
Tiba Kassamse Ouédraogo
Latribunedufaso.net