Le président du Faso, Roch Kaboré, a reçu en audience, dans l’après-midi de ce lundi 24 mai 2021 au palais de Kosyam, le ministre ivoirien en charge de la réconciliation, Kouadio Konan Bertin (KKB). Celui-ci était accompagné du ministre burkinabé, ministre d’Etat, en charge de la réconciliation nationale, Zéphirin Diabré.
Présents (lui et sa délégation) à Ouagadougou dans le cadre de la tenue de l’édition 2021 des « Marley d’or », l’hôte du jour de Kosyam dit ne pas terminer son séjour, qui a duré cinq jours, sans venir rendre visite au président du Faso. « Nous sommes venus participer certes à une soirée, le Marley d’or, qui avait pour thème le reggae, la réconciliation, la paix pour dire que les gens du Burkina Faso s’approprient ces questions essentielles qui conditionnent le développement de nos Etats. A la fin d’un tel séjour, je me devais de rendre visite au président du Faso qui a donc accepté de nous recevoir », a indiqué Kouadio Konan Bertin (KKB) à sa sortie d’audience. Il dit avoir adressé à Roch Kaboré, ses civilités, ses remerciements et les salutations du président ivoirien Alassane Ouattara. « Nous sommes donc venus lui faire nos civilités, lui adresser nos remerciements et également les salutations de son frère le président ivoirien, Alassane Ouattara », a-t-il dit en sus.
L’autre but de ce séjour dans la capitale burkinabé, des dires du ministre ivoirien, est le partage d’expériences. « Nous avons eu des séances de travail », a-t-il alors signifié. Pour KKB, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, même s’ils partagent une frontière, sont deux peuples avec le même destin. « C’est vrai, il y a une frontière qui nous sépare. Nous sommes certes deux peuples, mais deux peuples au même destin », a-t-il déclaré. Fort de ce destin commun, il estime que les deux pays ont l’obligation de mutualiser leurs efforts et de collaborer mutuellement pour un meilleur destin. « J’ai donc coutume de dire que ce qui touche au Burkina, touche à la Côte d’Ivoire et vice-versa. Nous avons donc l’obligation de mutualiser nos efforts, d’échanger les expériences et voir comment ensemble nous conduisons ce peuple ivoiro-burkinabé vers un destin meilleur », a-t-il estimé. Cela passe par, avance-t-il, stabiliser la sous-région par des conditions de paix et de réconciliation pour que vive le bonheur dans cette partie de la sous-région ouest-africaine dont le Burkina et la Côte d’Ivoire constituent à n’en point douter le moteur.
Accompagné de son homologue burkinabé, Zéphirin Diabré, KKB s’est dit heureux de l’accueil que lui et sa délégation ont reçu. Il a donc dit ses remerciements au Burkinabè et au président du Faso. « Nous repartons satisfaits. Et encore une fois, nous disons merci aux Burkinabè, merci au président du Faso », a-t-il affirmé.
Tambi Serge Pacôme Zongo
Latribunedufaso.net